90% de projets relevant des différents plans de développement du secteur de l'éducation programmés ont été réceptionnés. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, jeudi lors de sa visite d'inspection des conditions de déroulement de la rentrée scolaire dans la ville de Boumerdès. Le ministre a ajouté que la concrétisation des projets programmés au titre du prochain quinquennat prétend à une moyenne de 25 élèves par classe à l'échelle nationale. Il a relevé, en outre, la réalisation durant cette dernière décennie de 850 lycées, 1800 CEM et plus de 3500 écoles primaires, sans omettre les nombreuses salles de classe extensives, les cantines scolaires et les salles de sport. Port du tablier scolaire Le ministre de l'Education nationale a mis l'accent sur l'importance du port d'un uniforme unique, insistant sur sa relation étroite avec la discipline. «Notre objectif est d'arriver à imposer le port d'un uniforme unique pour l'ensemble des élèves de tous les cycles, comme il est de rigueur de par le monde», a-t-il précisé. M. Benbouzid a également mis en exergue la nécessité pour les élèves de préserver leurs nouveaux acquis représentés par les nouvelles classes équipées en ordinateurs, appelant les enseignants à donner des cours dans ce sens. Le ministre s'est montré par ailleurs très satisfait des conditions de déroulement de cette rentrée scolaire 2010/2011. «Les efforts de l'Etat consacrés à cette fin ont abouti», a-t-il souligné, évoquant l'équipement en moyens nécessaires de tous les établissements du secteur et la disponibilité des ouvrages scolaires. «50% des élèves scolarisés bénéficient de la gratuité de ces livres au titre de la solidarité nationale, alors que la prime de scolarité, décidée par le président de la République, profite à 80% des élèves», a-t-il affirmé. S'agissant du dossier des œuvres sociales, le ministre a souligné que celui-ci est «toujours en phase d'étude et d'évaluation», ajoutant que son département s'engage à verser, prochainement, les salaires des enseignants contractuels tous les deux mois au lieu de le faire tous les ans comme à l'accoutumée.