Le coup d'envoi officiel des travaux de réalisation du 8e pont transrhumel de Constantine, a été donné, jeudi dernier, par les autorités locales de la ville. Ce projet sera réceptionné d'ici à 2013, soit pour une durée de 36 mois et coûtera 15 milliard de dinars. «Aucune réévaluation financière n'a été faite», a affirmé Abdelmalek Boudiaf wali de constantine. A noter que la réalisation a été confiée à l'entreprise brésilienne Andrade gutierrez et le bureau d'études multinational dar Al Handasah a été désigné pour le contrôle et le suivi des travaux côté technique après de longues procédures administratives. D'une longueur de 1119 m, le pont reliera les deux rives de ville, de la place de l'ONU au plateau du Mansourah. Il est à noter également que la réalisation du 8e pont de la ville est exceptionnelle du moment qu'il sera le premier du genre depuis l'indépendance dans le Vieux-rocher. Quant aux retards enregistrés dans le lancement des travaux, ils ont été attribués au choix du bureau d'études. Notons que l'ouvrage sera caractérisé par une sécurité maximale (tablier avec bretelles d'accès et de sortie) et une résistance aux séismes et aux vents en conformité avec les normes Eurocodes et les règlements parasismiques locaux. Le chef de projet, Josephe Brum, a souligné pour sa part que pas moins de 500 personnes, toutes spécialités confondues, seront recrutées dans le cadre de ce projet. Sur un autre volet, ce pont géant permettra de desservir toute la partie nord et est de la ville, particulièrement les cités Sakiet Sidi Youcef, Ziadia, Djebel El Ouahch, Daksi et Oued El Had, qui seront ralliées en moins de 10 mn à partir du centre-ville où l'ouvrage prendra naissance à la place des Nations unies, dans la zone stratégique de Djenane Zitoune, et ouvrira des accès sur le boulevard Che Guevara et la RN5 d'où les automobilistes pourront rejoindre en un temps relativement court les cités Boussouf, 5 juillet 1962, Fadila Saâdane et la route menant à la zone industrielle Palma au plateau de Aïn El Bey. Ainsi, les constantinois devront prendre leur mal en patience durant 3 ans à cause des désagréments que pourront causés les travaux. En tout cas, le résultat en vaudra la peine, selon le wali.