Le feuilleton de la vente de Djezzy n'en finit pas et les déclarations des responsables se multiplient depuis l'annonce de la vente. Jeudi, le ministre de la poste et des technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a démenti l'exercice de pressions sur les propriétaires de la compagnie Orascom télécom-Algérie (OTA) pour les amener à vendre l'opérateur privé de téléphonie mobile Djezzy à l'Etat algérien. Dans une déclaration à la presse, en marge de la séance plénière du conseil de la nation, M. Benhamadi a indiqué qu'«il n'y a aucune pression exercée par l'Algérie sur OTA», estimant que «nous avons le droit de veiller à l'application du droit de préemption algérien. Ce même droit qui a permis à OTA de créer une société en Algérie», a-t-il précisé. «Cette société est algérienne et obéit au droit algérien», a-t-il rappelé. Le droit algérien a préservé les investissements de la société depuis son établissement en 2003 en Algérie et lui a assuré un marché de 15 millions d'abonnés qui lui a permis de réaliser des profits considérables», a-t-il souligné. Le ministre a précisé que jusqu'à présent, «il n'y a pas de négociations avec les propriétaires de Djezzy pour son rachat car aucune estimation n'a été faite», soulignant que «le gouvernement ne peut pas s'avancer sur le coût de rachat de Djezzy».