L'assassin du petit Abderrahim Lamrani, qui a disparu la veille de l'Aïd, a été présenté au procureur de la République près le tribunal de Mansourah. L'assassin, B. A., est un voisin de la victime. Agé d'à peine 16 ans, il a avoué son crime au magistrat qui a décidé de le placer sous mandat de dépôt en attendant son jugement. Il a motivé son acte par la vengeance. Son frère battait constamment le mien alors j'ai décidé de tuer Abderrahim. Il a même raconté comment il a procédé. Il a amadoué le petit qui l'a suivi jusqu'au puits. Là, il l'a froidement jeté. Selon les policiers, il était soupçonné depuis le début. Mais ils ne pouvaient agir tant que le petit n'avait pas été retrouvé. D'ailleurs, le lendemain de la découverte du cadavre, ils l'ont arrêté comme nous l'avions rapporté dans nos précédentes éditions. Maintenant que la justice s'est chargée de l'affaire, les esprits de la population tenue en haleine par cette disparition se sont calmés. Mais la psychose n'est pas terminée pour autant. Les suites de l'enlèvement du petit Youcef, même s'il a été relâché, suscitent les vives inquiétudes. Autre inquiétude, la montée de la violence qui pousse un adolescent à tuer un enfant par vengeance. Où va-t-on ?