«L'Algérie semble avoir un long chemin à faire pour pénétrer dans les arcanes de la nouvelle économie du fait du blocage culturel de certains responsables dans la pratique des affaires n'existant pas de sentiments et les russes en réclamant environ 8 milliards de dollars pour la cession de Djezzy, comme ils se sont opposés par le passé à la réduction de la production de gaz étant le concurrent direct de l'Algérie en Europe», a déclaré le docteur Abderrahmane Mebtoul. «On ne peut faire que ce triste constat : une véritable cacophonie et incompétence gouvernementale dans la gestion de ce dossier largement médiatisé par les pouvoirs publics eux-mêmes ternissant l'image de l'Algérie. Comme je l'annonçais dans les colonnes de la presse nationale et internationale (voir l'hebdomadaire parisien Jeune Afrique du 18 juin 2010), l'Etat algérien ne pouvait bloquer la vente de Djezzy», ajoutera le spécialiste qui dira que Djezzy est une filiale d'un holding international coté en Bourse, alors que certains soi-disant experts avec un chauvinisme malsain affirmaient haut et fort le contraire, induisant en erreur les autorités du pays. Avant que le docteur Mebtoul ne conclut qu'«un expert digne de ce nom et plus a fortiori un intellectuel n'est pas de produire des louanges par la soumission contre-productive pour le pouvoir lui-même en contrepartie d'une distribution de la rente, mais d'émettre des idées constructives, par un discours de vérité».