Certains automobilistes ne se gênent plus à faire main basse sur le domaine public notamment sur les trottoirs. Cet état de fait ne cesse de se reproduire dans certains quartiers du centre-ville de la capitale, comme celui d'Ahmed Zabana à Alger-Centre. Les résidents de ce quartier réclament à cet effet l'installation des panneaux interdisant le stationnement des voitures. L'occupation illégale et anarchique de la voie publique encombre l'espace réservé aux piétons dans cette partie de la ville. En effet, les trottoirs sont devenus les lieux privilégiés des automobilistes pour garer leurs véhicules, faute de mieux. Ce qui porte préjudice aux habitants ainsi qu'aux milliers de passants qui empruntent continuellement cet axe en même temps. D'où la nécessité de prendre des mesures qui encadrent cet agissement inconscient de certains automobilistes. Ces mesures consistent, surtout, en l'installation de panneaux qui interdisent le stationnement illégal, suggèrent certains riverains. «Cela va peut-être mettre un terme à l'anarchie qui sévit», dira Hamid, un lycéen en classe terminale à l'établissement secondaire Omar Racim qui se trouve dans le même quartier. Et d'ajouter que ce désagrément les oblige à emprunter la route, ce qui les expose aux accidents. Il devient presque impossible d'emprunter le trottoir dans cet endroit, déplore un autre habitant des lieux. Tout en qualifiant ces automobilistes d'inconscients, il trouve qu'«ils garent leurs voitures sans se soucier des espaces pour piétons», se plaint-il avec un ton coléreux. En revanche, les automobilistes expliquent leur agissement par l'absence des parkings et des endroits réservés spécialement pour le stationnement. En plus de l'abus des automobilistes qui envahissent les trottoirs, on trouve aussi quelques marchands ambulants qui n'hésitent pas à s'en emparer pour y étaler leurs étals. L'occupation illégale du domaine public engendre de multiples problèmes et expose les piétons à des risques sans oublier les désagréments qu'elle cause aux habitants. Alors mettre fin à cet acte anarchique et incivique devient une nécessite. Des mesures doivent être prises, dans ce cadre, par les autorités concernées afin de libérer ces espaces destinés aux piétons et leur permettre de circuler dans des bonnes conditions.