De passage à Bordj Bou Arréridj où il a inauguré le nouvel établissement pénitentiaire d'une capacité de 2025 places, le ministre de la justice, garde des sceaux, Tayeb Belaïz, a indiqué que le surpeuplement carcéral sera annihilé à partir de l'année 2011. Il a ajouté que la livraison du programme d'urgence de 13 établissements dont celui de Bordj Bou Arréridj fait partie permettra à l'Algérie de dépasser les normes internationales en la matière qui sont de 7 mètres carrés. Avec un espace de 9 mètres carrés pour chaque détenu, les commodités nécessaires pour l'humanisation des prisons et les ateliers de formation prévues, non seulement la situation des droits de l'homme s'est améliorée mais l'insertion des prisonniers est facilitée, a noté le membre du gouvernement qui a conclu qu'avec la séparation des détenus permise par ces nouveaux établissements, les prisons ne seront plus des écoles du crime. De son côté, le DG Mokhtar Felioune a précisé que la visite des représentants des ONG dans les prisons algériennes est la bienvenue. «Nous avons reçu les visites de plus de 1000 représentants d'associations nationales», a indiqué M. Felioune qui a souligné que son secteur est le mieux contrôlé du pays avec l'inspection des procureurs de la République, des inspecteurs de son administration, des ONG et des médias. Au sujet de la revalorisation des salaires du personnel des établissements pénitentiaires, le DG a rappelé que le statut de ce corps a été parmi les premiers à être adopté puisqu'il a vu le jour au mois de mars 2008. Reste le régime indemnitaire qui est subordonné à la révision des salaires de la fonction publique. M. Felioune a noté que la prison civile de Bordj Bou Arréridj qui date de l'époque coloniale sera fermée sitôt les détenus transférés au nouvel établissement situé à la sortie de la ville sur la route de Aïn Soltane.