Construite sur le lit de Oued Kniss (les anassers), la cour d'Alger a été, à 10h40 hier, engloutie par un torrent d'eau et de boue. A la grande surprise de tous et en quelques minutes, une grande quantité d'eau charriant de la boue et autres objets hétéroclites a obstrué l'entrée de la cour d'Alger. Les avaloirs bouchés ont donné l'occasion aux eaux en furie d'envahir les pourtours de la cour et une grande partie de la chaussée juxtaposant l'instance judiciaire. L'entrée et la sortie étaient quasiment impossibles aussi bien pour les citoyens que pour les gardiens et les autres employés exerçant au sein de l'infrastructure. Cet incident a condamné les citoyens de même que tous les magistrats et avocats à demeurer sur place. Aussitôt avertis, les services d'entretien relevant de l'APC ont accouru en dépêchant des camions et des pompes. Les automobilistes étaient dans l'impossibilité d'emprunter le petit tronçon situé en face de la cour du fait qu'une grande mare d'eau et de boue s'était constituée, rendant la chaussé impraticable. Il a fallu un peu plus d'une demi-heure aux équipes d'entretien pour déboucher les avaloirs. Pendant ce temps, les services de police veillaient au grain et s'affairaient à décongestionner le bouchon qui s'était constitué sur la chaussée en sens inverse. Une situation de laquelle les services de la voirie devraient tirer des leçons aux fins de parer à de similaires situations plus que probables devant l'imprévisibilité du climat.