Tayeb Belaiz, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a qualifié le rythme de traitement des affaires de justice de raisonnable en affirmant que toutes les affaires passées devant la justice en 2009 et durant le premier semestre de l'année en cours ont été déjà tranchées. «Les jugements et décisions de justice sont désormais remis dans un délai ne dépassant pas 20 jours de la date de leur prononciation», a-t-il souligné dans son allocution prononcée jeudi à la Cour suprême à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire. Pour ce qui est de l'application des décisions de justice, le ministre dira que le taux est de pas moins de 94%, ce qui constitue, selon lui, une preuve tangible de la consécration de l'Etat de droit. La modernisation du secteur de la justice permet aujourd'hui au citoyen de retirer le casier judiciaire et le certificat de nationalité de n'importe quel tribunal du territoire national. Des facilitations accordées aux membres de la communauté nationale établie à l'étranger qui peuvent désormais retirer ces documents auprès des services consulaires. L'introduction des nouvelles technologies de l'information ont permis à tous les acteurs impliqués dans les procédures judiciaires de suivre de près leurs dossiers grâce au reliement au réseau informatique. Concernant la réforme pénitentiaire, le premier responsable du secteur affirme que cette réforme répond aux normes internationales et se base sur l'humanisation des conditions de détention et la préservation de la dignité du prisonnier. La réforme de la justice, dira Tayeb Belaïz, a eu un impact sur l'amélioration de la relation entre le citoyen et les différents intervenants dans le secteur. Pour ce qui est de la consolidation de la législation nationale, le ministre a donné le chiffre de 166 textes législatifs et réglementaires promulgués depuis la mise en œuvre de la réforme. Il a évoqué l'ouverture de nouvelles infrastructures pour renforcer les prestations et la couverture judiciaire. Ainsi, la dernière décennie a été marquée par la réalisation de 60 infrastructures destinées à abriter les sièges des tribunaux et cours de justice et autres structures. D'autres édifices sont en cours de réalisation dont 24 autre sièges de cours de justice, 65 de tribunaux ordinaires, 21 sièges de tribunaux administratifs et une nouvelle école supérieure de la magistrature.