Une délégation d'élus français a interpelé le président Sarkozy pour l'amener à s'engager dans la mise en œuvre des résolutions des Nations unies sur les droits de l'homme au Sahara occidental. "Pour qu'une véritable stabilité s'installe dans cette région, pour l'égalité entre les hommes et les peuples, nous demandons à Monsieur le président de la République de s'engager pur la mise en œuvre des résolutions des Nations unies et l'application de la légalité internationale concernant les droits de l'homme au Sahara occidental", ont souligné ces élus dans un message qu'ils prévoient d'adresser, pour signature, à tous les élus français et députés européens. Par ailleurs, le Parti communiste français (PCF) a exhorté le gouvernement de son pays et la communauté européenne à renoncer à l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, à travers l'accord de pêche passé avec le Maroc, " tant que le conflit du Sahara occidental n'est pas encore résolu " et " éviter, ainsi, d'entraver le processus de paix ". Dans un message transmis aux participants à la 36ème conférence de la coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO), le PCF a réaffirmé son attachement à la paix dans la région et exprimé son souhait de voir le Conseil de sécurité des Nations unies accélérer le processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario et " permettre au peuple sahraoui de faire son choix dans le cadre d'un référendum libre général et régulier ". Après avoir réitéré sa position sur le droit à l'autodétermination, le parti a exprimé sa préoccupation quant à la détérioration de la situation qui prévaut dans les territoires occupés marquée par des violations constantes des droits de l'homme. Il a également exigé la libération des 53 détenus politique sahraouis, des clarifications sur le sort plus de 500 disparus, ainsi que la mise en place d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental