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Sahara occidental
Le parti pris de Sarkozy
Publié dans Info Soir le 19 - 12 - 2009

Dérive n Le Président français fait preuve d'une partialité inadmissible dans la question de décolonisation du Sahara occidental.
Le positionnement du Président français en faveur de la proposition marocaine d'autonomie du Sahara occidental est en «contradiction avec la légalité internationale», a souligné le président de la RASD.
«Il est regrettable de voir le gouvernement français faire l'éloge de la - proposition marocaine d'autonomie - du Sahara occidental, quand celle-ci n'est qu'une proposition pour légitimer un fait accompli colonial, et qui bat en brèche le droit et la légalité internationaux», a déclaré, hier, Mohamed Abdelaziz, en réaction au communiqué de l'Elysée qui a «salué la proposition du royaume d'une large autonomie dans le cadre d'une solution politique sous les auspices des Nations unies».
Le Président de la RASD a regretté que le Président français ait omis de faire référence à la proposition de paix faite par le Front Polisario et qui est sur la table des négociations aux Nations unies, au même titre, a-t-il dit, que la proposition marocaine.
Il a également souligné que la proposition sahraouie «repose sur le respect de la légalité internationale, et l'application du droit international, notamment par la mise en œuvre du droit universel et inaliénable à l'autodétermination du peuple sahraoui consacré par la charte et les résolutions de l'ONU».
M. Abdelaziz a assimilé le positionnement du Président français à une «attitude partisane», le qualifiant de «parti pris déconcertant», avec l'expansionnisme marocain qui, a-t-il relevé, s'écarte de la «neutralité positive» qui sied à un pays membre du Conseil de sécurité comme la France.
Contrairement à ce que défend l'Elysée dans son communiqué de jeudi, M. Abdelaziz a rappelé à l'intention de Paris que «les lois marocaines ne peuvent pas être appliquées au Sahara occidental».
Il s'agit, pour le Président Abdelaziz, d'un positionnement «inacceptable, voire dangereux», puisque le Maroc «est une puissance occupante au Sahara occidental».
Toutefois, saluant l'intervention personnelle du Président Sarkozy, auprès des autorités marocaines en faveur d'Aminatou Haïdar qui a été «plus que pertinente», car contribuant «aux efforts visant à mettre un terme à la situation insoutenable» de cette militante, M. Abdelaziz a exprimé son souhait de voir la France «reconsidérer les propos qui confondent l'opinion internationale et qui contrarient l'œuvre de paix engagée au Sahara occidental ».
Aminatou Haïdar : «Mes positions ne se vendent pas aux enchères» n La militante sahraouie des droits de l'homme, Aminatou Haïdar, a déclaré, hier, vendredi, sur la Chaîne France 24 que ses positions «ne se vendent pas aux enchères» et qu'elle n'avait offert aucune contrepartie au pouvoir marocain pour son retour dans la nuit de jeudi à hier vendredi dans son pays, au Sahara occidental, ont rapporté des agences de presse. Les autorités marocaines, sous la pression internationale, ont permis à Aminatou Haïdar de revenir dans la nuit de jeudi à vendredi (hier) au Sahara occidental. «Il n'y a pas eu de conditions ni de contrepartie, mes positions ne se vendent pas aux enchères», a affirmé la militante sahraouie qui a fait une grève de la faim de plus d'un mois aux Canaries (Espagne) suscitant la solidarité internationale. «J'ai été informée, hier, par le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, j'ai été transportée par avion spécial à la ville occupée de Laâyoune», a-t-elle ajouté à la chaîne française qui l'interrogeait après son arrivée dans la capitale du Sahara occidental. «Je n'avais pas de passeport quand je suis arrivée à l'aéroport de Laâyoune, il a été remis à ma sœur qui m'accompagnait», a-t-elle encore déclaré. Agée de 42 ans et mère de deux enfants, Aminatou Haïdar avait été refoulée le 14 novembre de Laâyoune, au retour d'un séjour aux Etats-Unis, où elle avait reçu un prix en faveur des droits de l'Homme. Une affaire qui a donné lieu à un ping-pong diplomatique entre Madrid et Rabat, Paris intervenant finalement pour, semble-t-il, débloquer une situation qui paraissait sans issue.


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