En visite à Ghaza, le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, a jugé inacceptable le maintien du blocus israélien du territoire, que l'Etat juif justifie par la captivité depuis plus de quatre ans de son soldat Gilad Shalit. L'Allemagne joue les médiateurs entre les autorités de Jérusalem et le parti politique Hamas, pour restituer Shalit, la libération de centaines d'activistes palestiniens, parmi les quelque 7000 détenus en Israël. «L'Allemagne a une vision claire : nous sommes en faveur de la fin de ce blocus. Nous soulignons l'importance d'une reprise des importations et des exportations», a déclaré le ministre allemand lors d'une conférence de presse après avoir visité une école gérée par l'Onu et une usine de traitement des eaux usées. L'Union européenne, dont l'Allemagne est l'un des premiers bailleurs de fonds, dépense des millions de dollars annuellement au bénéfice des Palestiniens, mais en juin dernier, Israël a interdit au ministre allemand du Développement, Dirk Niebel, de pénétrer à Ghaza, une initiative que Westerwelle a dit regretter.