Comme chaque année, on déplore un nombre de décès de pèlerins durant la période du hadj. Le plus souvent, le décès est dû à une mort naturelle en raison de l'âge avancé de la plupart des hadjis algériens. La mission médicale qui accompagne ces derniers aux lieux saints de l'islam a enregistré jusqu'à maintenant le décès de 16 hadjis. Parmi eux, trois sont issus de la communauté algérienne établie à l'étranger, a indiqué le président de la mission, Cheikh Berbara. M. Berbara a souligné hier que huit cas de décès ont été enregistrés lors de l'accomplissement des rites du pèlerinage à Arafa, Minan et Mouzdalifa au cours des trois derniers jours, dont six d'entre eux ont trouvé la mort à Mina et Arafat. Tous les cas de décès enregistrés sont dus à des maladies chroniques et n'ont aucun lien avec les bousculades survenues lors du déplacement des hadjis vers Arafa et Minan. Concernant la surcharge dans les camps algériens à Minan, M. Berbara a indiqué qu'«elle est due à l'incursion des hadjis indépendants dans ces camps», précisant, par ailleurs, que «le problème d'hébergement demeure un point noir en raison de l'exiguïté de l'espace qui ne peut accueillir plus de 1,5 million de hadjis», selon les autorités saoudiennes. Il a en outre affirmé que des instructions fermes ont été données aux hadjis algériens de ne pas utiliser les bus pour quitter le lieu du rite de la lapidation vers la Mecque, ce qui a provoqué de regrettables incidents du fait des fortes pluies qui se sont abattues sur les Lieux Saints et la Mecque. S'agissant des bousculades enregistrées lors de cette saison du hadj, M.Berbara a souligné qu'«elles sont dues au nombre important de hadjis qui a dépassé les quatre millions». Le premier groupe de hadjis algériens ayant accompli les rites du pèlerinage devrait regagner le pays demain alors que d'autres hadjis se rendront à Médine pour la visite de lieux saints. Il faut noter que la mission médicale a effectué pas moins de 20 000 interventions auprès de nombreux hadjis, notamment ceux souffrant de maladies chroniques. La moyenne d'âge des hadjis partis accomplir le pèlerinage varie entre 70 et 90 ans, ce qui explique en partie que leur prise en charge est une tâche difficile. Il se trouve que l'accomplissement des différentess étapes du hadj n'est pas chose facile, cela demande beaucoup d'efforts.