Algérie Télécom a résilié environ 40 000 lignes d'accès au réseau internet «pour défaut de paiement», selon M'hamed Dabouz, PDG du groupe. «Des clients qui sont au centre de nos préoccupations, y compris ceux dont les lignes ont été suspendues pour défaut de paiement et pour qui nous avons imaginé la promotion Sehelli dont l'option a été des plus réussies puisqu'elle aura permis au groupe de renouer déjà avec près de 40 000 anciens abonnés», écrit M'hamed Dabouz dans un message de vœux adressé à l'ensemble des personnels du groupe Algérie Télécom à l'occasion de l'Aïd El Adha. «Innover, dominer nos insuffisances, parfaire nos performances, optimiser nos dépenses et procéder d'une manière assidue au recouvrement des créances sont des principes à notre portée et que nous pouvons réaliser, ensemble, et surtout avec votre volonté», est-il écrit dans ce massage. Ce chiffre peut être en deçà de celui du nombre d'abonnés d'Algérie Télécom dont les lignes ont été suspendues «pour défaut de paiement», puisqu'il est probable que d'autres parmi eux n'ont pas souscrit à la nouvelle formule initiée par Algérie Télécom. Il est à noter qu'Algérie Télécom fête ses huit années d'existence. «A un moment surtout où le groupe Algérie Télécom se doit de s'assumer en tant que société commerciale et de s'engager résolument dans un environnement concurrentiel de plus en plus rude pour asseoir durablement son ambition légitime de leader», selon M'hamed Dabouz. «C'est à un véritable challenge que nous sommes confrontés, lequel challenge n'est pas sans exiger de chacun de nous des efforts inlassables et soutenus, un esprit de sacrifice et un comportement entrepreneurial pour fidéliser notre clientèle, augmenter son volume, anticiper, et satisfaire ses besoins avec une qualité de service sans reproche», ajoute-t-il. «Ce qui n'est pas peu de chose compte tenu des priorités de cette année que nous avons placées sous le signe des rattrapages et des réhabilitations de nos diverses activités, de la redynamisation de l'ensemble des fonctions dévolues à chacune de nos structures et filiales, qu'elles soient centrales, régionales ou locales», estime M'hamed Dabouz. Cela rappelle le litige commercial opposant Algérie Télécom et l'Eepad. Algérie Télécom avait coupé l'accès à internet à l'Eepad, exigeant le recouvrement, selon un échéancier, de son argent représentant des prestations de service assurées quelques années durant. C'est ainsi que nombre de clients de l'Eepad, dont des cybercafés, ont vu leur accès à internet coupé.