Plusieurs marchés informels de la place des Martyrs (rue Bab El-Oued), à la rue Ahmed-Bouzrina ex- rue de la Lyre ont été interdits aux vendeurs informels qui squattaient librement les trottoirs en étalant leurs produits en toute tranquillité. Maintenant, avec cette opération, tous ces commerces informels sont contrôlés par les policiers. Ces derniers sont mobilisés tout au long des artères de la capitale, à la place des Martyrs, Bab Azzoun, Ketchaoua afin d'éradiquer et d'une façon définitive la propagation de ces marchés anarchiques après interdiction. Aux Trois Horloges, par exemple cette décision d'interdiction de l'informel commence à être appliquée d'une manière progressive. Plusieurs vendeurs à la sauvette qui avaient l'habitude d'étaler leurs marchandises ont été interdits de le faire. En effet, plusieurs citoyens rencontrés à travers les différentes artères font état de leur satisfaction quant à cette décision qui interdit la pullulation des ces marché informels qui sont sollicités par de milliers de citoyens. L'un de nos interlocuteurs nous dira à ce propos que cette initiative vise à nettoyer les grandes artères et les places publiques. «Il n'y a pas un coin de la ville qui ne ressemble pas à une décharge publique. L'insalubrité commence sérieusement à miner le quotidien des habitants des quartiers populaires tels à Bab El Oued, Bachdjerrah», a-t-il affirmé. Et d'ajouter : «Je dirai que les autorités de la wilaya ont bien décidé d'interdire le squat de ces revendeurs des places publiques de la capitale et qui mettaient à mal la quiétude des citoyens et continueront à empoisonner leur quotidien. Ces derniers qui ont en trop sur le cœur», a-t-il affirmé. De son côté, une autre résident estime que ces commerçants à la sauvette ne se soucient pas des conditions d'hygiène, et ils jettent leurs ordures partout, l'essentiel pour eux, c'est de vendre.» Pour leur part, certains commerçants rencontrés ont exprimé leur satisfaction suite à cette décision jugée, toutefois, tardive. «L'Etat a bien décidé d'éradiquer ce commerce informel qui pullule dans les différents quartiers de la capitale, et en tant que commerçants, ces marchands ambulants viennent nous concurrencer jusqu'à devant nous, tout en réduisant les prix des produits», nous a-t-il déclaré. Même les piétons ont trouvé leur souffle, et selon un riverain, cette nouvelle démarche prise par les autorités de la wilaya lui permettra de circuler librement sur les petites voies. «Avec cette décision, on est soulagés car cela nous permettra de circuler librement sur les voies qui s'étendent les quartiers populaires qui étaient, auparavant, occupées par ces vendeurs ambulants.»