Le secrétaire général de l'Union nationales des paysans algériens (UNPA) a évoqué, hier en marge du Salon Agro Expo, le problème des agriculteurs qui n'ont pas bénéficié de l'effacement des dettes décidé par le président Bouteflika. Il ressort que 10 000 agriculteurs ont carrément été écartés de l'opération. Il s'agit des propriétaires de huileries, de chambres froides et d'aviculteurs qui ont essuyé un niet catégorique de la part du premier responsable du secteur, Rachid Benaïssa. Selon M. Alioui, ces derniers ont été intégrés dans le cadre du rééchelonnement des dettes proposé par la Badr et la CNMA. Interrogé sur la hausse des prix des fruits et légumes, constaté ces derniers temps, M. Alioui a estimé que «pour mettre fin à cette hausse qui caractérise comme chaque année les mois de novembre et de décembre, il est indispensable de développer l'agriculture dans les hautes plaines et le sud». Il estime que c'est l'ultime solution que les pouvoirs publics doivent entreprendre afin de pallier le déficit en cette période de pluie qui empêche les agriculteurs de récolter les fruits et légumes.