Les habitations vétustes qui datent de l'époque coloniale et qui naturellement menacent ruine, représentent un vrai danger public, notamment pour les familles qui occupent les lieux depuis des années, et qui passent des nuits blanches à chaque fois que des précipitations sont annoncées par le bulletin météorologique. L'historique de cette ville appelée jadis «le petit Paris» est très lié à la présence française et l'époque coloniale, et les vieux quartiers construits depuis commencent à péricliter. Le wali de Sidi Bel Abbès, dans sa récente visite d'inspection qui l'a mené aux quartiers Kaïd Rabah, Adim Fatiha et Emir Abdelkader, avait donné des instructions aux services compétents sur la nécessité d'une expertise d'évaluation de l'état de vétusté des bâtiments et des habitations qui menacent ruine, dont les propriétaires espèrent un relogement plus adéquat. Le quota octroyé à la wilaya de Sidi Bel Abbès semble répondre partiellement aux besoins des acquéreurs légitimes recensés par les services de la daïra, et les responsables du secteur de l'OPGI, car il est prévu que le programme consacré à l'éradication des habitations vétustes comprend en global quelque 1100 logements, outre le projet de 500 logements de l'OPGI qui sont en cours de réalisation, dont 200 presque achevés seront réceptionnés d'ici le début de l'année prochaine, bâtis sur des sites situés sur différents axes de la wilaya, à savoir la route de Tessala, la route de Boukhanifis, et celle de la commune de Zerouala.