Dans un message adressé aux personnels de Sonatrach, Nordine Cherouati, le PDG du groupe pétrolier national, rappelle quelques principes éthiques et moraux de base qui font la grandeur des grandes entreprises et auxquels tout travailleur de la compagnie est tenu de se conformer. Le plus important, aux yeux de M. Cherouati, est que soit préservée l'image de marque de Sonatrach pour que cette dernière mérite la confiance de la nation. Sans être exhaustif, le «code de conduite» qu'exige le PDG du groupe pétrolier des personnels du groupe qu'il dirige est révélateur de la volonté de surpasser le malaise qui a pris corps à Sonatrach depuis l'étalage au grand jour du scandale, réel ou supposé, qui l'a secouée l'année dernière. D'emblée, le PDG de Sonatrach rappelle que cette compagnie nationale s'est développée sur la base de «son engagement au service de l'intérêt national», et qu'«elle s'est de tout temps nourrie de ses valeurs fondamentales, de la compétence et de l'implication de ses ressources humaines». «Les succès, les performances et parfois les exploits qu'elle a réalisés s'inscrivent dans cette cohérence dont le ciment a été incontestablement le comportement qu'elle a toujours voulu privilégier dans la conduite des affaires, un comportement profondément marqué par le respect de l'éthique, de l'honnêteté et du traitement équitable», relève en outre le patron de Sonatrach qui estime que «rien ne doit altérer ce credo et les pratiques qu'il implique». Mais ce qui importe le plus pour M. Cherouati, c'est que Sonatrach doit continuer à se montrer «digne de la confiance que la nation place dans ses capacités» et mériter celle de ses clients et partenaires, tout en ayant à cœur de défendre ses intérêts. Un engagement permanent Certainement pour mettre un terme aux spéculations nées de ce qu'il est convenu d'appeler «l'affaire Sonatrach», M. Cherouati rappelle quelques vérités, à savoir que Sonatrach a de tout temps agi dans la «transparence», et la passation des marchés en son sein s'effectue selon «les normes et standards internationaux les plus élevés». Une façon, peut-être, d'édifier l'opinion sur la rigueur avec laquelle est gérée la compagnie pétrolière nationale, contrairement à ce qui s'est dit dans la presse ces derniers mois. «Depuis sa création, notre société fonde sa démarche sur des valeurs fortes et des principes intangibles», écrit M. Cherouati, indiquant que l'engagement éthique de la Sonatrach est le fruit d'une longue histoire. «Nous avons l'ardent devoir de le maintenir plus fort que jamais», ajoute le PDG de Sonatrach qui explique aussi que cet «engagement de toujours» est un élément constitutif de la culture de l'entreprise qu'il dirige. Plus précis, M. Cherouati appelle l'ensemble des employés, agents de maîtrise et cadres du groupe, à prendre connaissance des dispositions du code de conduite et à le vulgariser auprès de tous les associés, clients, fournisseurs et prestataires de service. Le patron de Sonatrach, qui insiste également sur le respect de la législation et de la réglementation algériennes et de celles de tous les pays où Sonatrach intervient, considère que le respect du code est une obligation faite à chaque élément de l'entreprise. Aux cadres et autres agents assumant des responsabilités, M. Cherouati recommande d'être «irréprochables» de par leur intégrité et être, pour leurs subordonnés, «des exemples». Il recommande également aux cadres d'être à l'écoute de leurs subordonnés, de soutenir ceux d'entre eux qui relèvent et signalent des infractions à ses dispositions, et enfin «veiller au plus grand respect de l'éthique au sein de leurs structures respectives et au sein de Sonatrach». C'est grâce à cet ensemble de principes, estime M. Cherouati, qu'il est possible de construire l'avenir de la société. «Armés d'éthique, nous devons ainsi défendre, tous ensemble, et conserver la bonne santé et la bonne réputation que Sonatrach a hautement conquises. Les sacrifices consentis au fil du temps pour construire Sonatrach n'auront pas été vains», conclut Nordine Cherouati.