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La guerre est perdue pour l'Occident
Malgré les renforts militaires en Afghanistan
Publié dans Le Temps d'Algérie le 29 - 11 - 2010

L'insurrection afghane gagne du terrain et inflige de plus en plus de pertes aux alliés, note l'institut de recherche International Crisis Group (ICG), indiquant que les Occidentaux sont en train d'échouer en Afghanistan. Dans un rapport aux relents pessimistes, l'ICG prévient que le retrait de leurs troupes de combat, programmé à la fin 2014, risque de précipiter le pays dans la guerre civile.
Ainsi, neuf ans après son arrivée dans le pays, la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis n'est parvenue ni à neutraliser la rébellion des talibans, ni à susciter l'adhésion de la population, ni à mettre en place un Etat et des forces de sécurité solide, souligne le centre de réflexion basé à Bruxelles. Plus de 140 000 soldats étrangers, aux deux tiers américains,
y sont actuellement déployés pour soutenir le gouvernement du président Hamid Karzaï. Malgré l'envoi de renforts occidentaux, l'insurrection a gagné du terrain ces dernières années et inflige de plus en plus de pertes aux alliés (662 morts cette année, après 521 en 2009, selon le site internet spécialisé icasualties.org), nourrissant l'impopularité de cette guerre en Occident. «Peu d'éléments indiquent que les opérations (américaines et de l'OTAN) ont troublé l'élan de la rébellion...
Les talibans sont plus actifs que jamais et disposent toujours de sanctuaires et de soutiens au Pakistan», note l'ICG. Le nombre de civils tués a lui aussi augmenté d'un tiers au cours de la première moitié de 2010 (1171 selon l'ONU), rappelle-t-il.
La stratégie des Occidentaux repose notamment sur les forces afghanes, censées assurer la sécurité de l'ensemble du pays à partir de la fin 2014, selon le plan adopté la semaine dernière lors du sommet de l'OTAN à Lisbonne. Or la police est «corrompue, brutale et rapace» et l'armée manipulée par divers hommes forts, note le rapport. Insuffisamment entraînées et gangrenées par les désertions, les forces afghanes
«n'offrent qu'une piètre résistance aux talibans», souligne l'ICG, qui en conclut que le retrait graduel des forces occidentales prévu dans ce cadre n'est pas la solution pour l'Afghanistan. «Sans soutien extérieur, le gouvernement s'effondrerait, les talibans contrôleraient la plupart du pays et les conflits internes s'aggraveraient, laissant craindre le retour de la guerre civile destructrice des années 1990».
«L'échec des Occidentaux à bâtir un Afghanistan solide est d'autant plus patent qu'ils y ont dépensé des dizaines de milliards de dollars depuis neuf ans. Mais cet afflux a surtout nourri la corruption, attisé les rivalités au sein des élites afghanes et généralisé l'impunité, souligne l'ICG.


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