Décidément, les dernières réformes opérées dans le secteur de l'éducation par le ministère concerné sont loin d'avoir la satisfaction des parents d'élèves au niveau de la wilaya de Béjaïa, puisque ces derniers ont constaté des manques au niveau des établissements scolaires. En effet, il y a une semaine, des parents d'élèves au niveau de la commune de Toudja ont tenu à évoquer le problème du manque d'un enseignant en langue française qui a perturbé beaucoup la scolarité de leurs enfants. D'ailleurs, en dépit de nombreuses correspondances adressées aux différents services, les élèves accusent un énorme retard en ce qui concerne le programme de cette langue. Des parents disent : «Cela fait plus de trois mois que nos enfants sont restés sans un enseignant en langue française pour des raisons que nous ne connaissons pas. Cette situation a fait que les élèves accusent un grand retard en ce qui concerne l'entame du programme de cette matière qui est pourtant essentielle dans le programme scolaire. Nous avons déjà saisi les services concernés afin d'affecter un enseignant dans cet établissement dans les meilleurs délais, en vain jusqu'à ce jour. Nous avons même fait une proposition d'établir un programme de rattrapage pour que les élèves récupèrent le retard et nous sommes toujours dans l'attente d'une réponse.» Toutefois, une telle situation ne concerne pas uniquement cette école de Toudja, mais d'autres établissements scolaires, comme c'est le cas pour l'école primaire 8 Mai 1945 à Kherrata. Les parents d'élèves ont tenu à afficher leur colère quant à l'absence d'une cantine scolaire. «Cet établissement scolaire ne dispose pas de cantine qui permet à nos enfants d'être scolarisés dans de bonnes conditions. La plupart sont contraints de faire plusieurs kilomètres pour prendre le repas chez eux, avant de revenir à nouveau dans les classes. Cette situation engendre une grande perturbation pour nos enfants, car ils ne peuvent pas poursuivre les cours dans les meilleures conditions, notamment durant l'hiver. C'est pour cette raison d'ailleurs que nous avons pris la décision d'interdire à nos enfants se rendre au niveau des classes, avant que tous les moyens ne soient mis en place pour leur assurer une meilleure scolarité et éviter des perturbations à l'avenir», nous dira le représentant de l'association des parents d'élèves.