Après moult tergiversations et des rencontres organiques à l'échelle locale, le Front des forces socialistes a procédé à l'installation de son secrétariat national en août. Si sa composante n'a pas connu de changements notables, avec notamment la reconduction de Karim Tabbou comme premier secrétaire national, il est à noter que le même secrétariat a été élargi à 22 membres. Cette nouvelle composante a du pain sur la planche dans la mesure où la conférence nationale d'évaluation que devra organiser le FFS l'année prochaine, sur proposition du président du parti, Hocine Aït Ahmed, devra constituer «un espace de débats pour présenter de nouvelles idées aux plans politique, économique et social». Cette rencontre dont les contours tardent encore à se dessiner, sera chapeautée par une commission indépendante qu'annoncera également Aït Ahmed. Plusieurs sessions du conseil national du FFS ainsi que des conseils fédéraux se sont tenues tout au long de l'année 2010 durant laquelle le parti d'Aït Ahmed s'est penché particulièrement sur la situation politique et socio-économique du pays. Le FFS a dénoncé, entre autres, le nouveau code communal qui «vise à faire des mairies des postes avancés du pouvoir pour écraser les collectivités locales» et a critiqué la gestion des affaires du pays. Le FFS qui boude souvent les élections n'écarte pas une possible participation aux locales de 2012.