Les examinateurs de permis de conduire ni les moniteurs des auto-écoles déplorent la qualité du circuit de conduite et des conditions d'accueil des candidats à l'examen de conduite. En effet, il s'agit de deux circuits automobiles improvisés ; l'un sur le parking du stade 8 Mai 45 et l'autre sur le parking de la salle d'exposition de Sétif. Autant dire aussi que les séances d'apprentissage ainsi que les examens de conduite sont carrément reportés pour céder le pas aux activités des deux aires. En cette période hivernale, les candidats sont exposés aux conditions climatiques rudes, car dès l'aube ils doivent pointer en attendant l'arrivée de l'examinateur où l'heure de l'entame des épreuves n'est guère fixée à l'avance. Là, les conditions d'accueil les plus primaires ne sont pas prévues par l'administration en charge de l'activité. Si les aménagements des aires relèvent de la compétence de l'APC, propriétaire des terrains, l'on doit relever tout de même qu'aucune coordination n'est entreprise avec la direction des transports en charge du secteur. D'autre part, face à la situation qui met au-devant de la scène le droit du candidat, les agents des auto-écoles, même s'ils sont structurés en organisation, rejettent la balle à la tutelle mais sans pour autant organiser des actions communes pour revendiquer le droit de leurs candidats qui doivent débourser la somme de 20 000 DA pour les frais de dépôt du dossier. Autant dire aussi que le passage de l'épreuve est sanctionné aussi de la somme de 1000 DA que le candidat doit débourser pour renflouer les caisses de la direction des transports.