Le PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab, a considéré que les opérateurs économiques produisant le sucre ne sont pour rien dans l'envolée des prix. Contacté hier, il a promis qu'il expliquera avec détail les raisons qui justifient la hausse des prix lors d'une conférence de presse qu'il animera samedi. Dans un récent entretien accordé au Temps d'Algérie, Issad Rebrab avait relevé que les prix pratiqués sur le marché national sont encore inférieurs à ceux pratiqués au niveau des cours mondiaux. Les capacités de production des quatre raffineries de Cevital totalisent plus de 2,1 millions de tonnes par an, garantissant une capacité de répondre aux besoins de consommation locale à hauteur de 200%. Pour garantir une stabilité des prix de l'huile, du sucre et de certains produits de première nécessité, le patron de Cevital a préconisé une réduction, voire une suppression de la TVA fixée actuellement à 17%, à l'instar de certains pays voisins ou arabes. Il a estimé que «c'est le meilleur moyen pour protéger le pouvoir d'achat du consommateur algérien». En tant que producteur, Cevital, a assuré M. Rebrab, «s'engage à répercuter automatiquement la baisse de 17% sur ses prix de vente, ce qui profitera en premier lieu au consommateur». Evoquant le nombre de producteurs de sucre, il a parlé de trois privés qui détiennent des raffineries en Algérie alors que deux autres privés nationaux ont acquis trois raffineries de l'ex-Enasucre d'une capacité de production de 300 000 à 350 000 tonnes par an. La raffinerie de Cevital, a-t-il précisé, a une capacité annuelle de production de 1, 8 million de tonnes. Les quatre raffineries totalisent une capacité de production de plus de 2,1 millions de tonnes par an, soit 200% des besoins du marché national. Au sujet des huiles végétales, le patron de Cevital a nié détenir le monopole, relevant que «les capacités installées et couvertes par six producteurs sont de 300% de la demande du marché national».