En moins de deux ans, Le Temps d'Algérie a réussi l'exploit de se frayer une place confortable dans le top 10 des plus grands journaux algériens d'expression française. Disponible sur les étals des buralistes depuis le 12 janvier 2009, notre publication entame sa troisième année d'existence, avec la perspective de se placer durablement dans le marché national de la presse. Après avoir assuré ses premiers pas sur le net, le temps de rôder l'équipe qui s'est engagée pleinement dans l'aventure, le quotidien Le Temps d'Algérie fait son apparition dans les kiosques un certain 12 janvier 2009. Une date au demeurant chargée d'une forte symbolique, du fait qu'elle coïncide avec la célébration d'un fête nationale millénaire consacrant la victoire de la justice sur la tyrannie. Les débuts ont été laborieux, difficiles, et parfois très durs. Comment pourraient-ils ne pas l'être dans le contexte particulier dans lequel évolue le pays, qui exige de tous les membres de la corporation à la fois de la sagesse, de l'audace, de la conviction mais aussi et surtout des attitudes professionnelles irréprochables en matière de traitement de l'information. Un pari risqué, d'autant plus que le marché des médias, marqué par une profusion de titres, dont certains fêtent cette année leur vingt-deuxième année d'existence, n'est pas pour faciliter l'émergence de nouveaux journaux, en particulier lorsque ces derniers revendiquent haut et fort leurs ambitions, en premier de restituer toute sa grandeur à l'information. S'ils ne se heurtent pas à une très rude concurrence, économie de marché oblige, les nouveaux venus doivent faire face, en plus, aux difficultés de la diffusion et du rétrécissement du marché publicitaire. Mais notre équipe a osé relever le défi. Elle a bravé la multitude d'épreuves qui s'est dressée en travers de son chemin ; et elle a pu, exercice difficile et contraignant, arracher la reconnaissance du lectorat, de plus en plus important à s'intéresser à une publication se caractérisant, notamment, par la qualité, la quantité et la pertinence des informations qu'elle met à sa disposition. Notre engagement, c'est cet effort quotidien qui nous a permis de gagner, en l'espace de quelques mois, non seulement la confiance de nombreux lecteurs, mais aussi de jouir d'un réel crédit auprès des annonceurs publics et privés, preuve que notre journal a acquis d'ores et déjà une place honorable dans le milieu très réservé des médias. Les rares mais néanmoins sérieux sondages effectués par des instituts indépendants ont montré que Le Temps d'Algérie compte parmi les quotidiens d'expression francophone les plus lus en Algérie. Malgré ses deux ans d'âge, il a réussi l'exploit de se placer parmi les 10 meilleurs journaux, devançant de plusieurs longueurs des publications pourtant plus «âgées», qui plus est disposent de plumes et de compétences reconnues dans la profession. Nous aussi avons eu la reconnaissance de nos pairs, qui ont eu à récompenser une de nos jeunes collègues, Nouria Bourihane pour la nommer, qui a arraché le prix Abdelhamid Benzine pour son reportage sur les événements tribaux douloureux de Berriane. Cette reconnaissance, on nous la doit aussi pour les nombreuses éditions que nous avons réalisées jusque-là, dont le contenu, sans être sensationnel, ni provoquant, avait suscité des réactions des plus favorables dans l'opinion. Cette performance ne peut que réjouir les hommes et les femmes qui se sont engagés dans une aventure qui n'est pas près de s'interrompre. Parole de vétéran.