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«Les grossistes de l'informel doivent être soumis aux impôts»
Le ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, à la Radio nationale :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 12 - 01 - 2011

Les émeutes contre la cherté de la vie qui avaient secoué durant une semaine plusieurs régions du pays «ont épinglé l'image de l'Algérie aussi bien sur le plan intérieur que sur la scène internationale», a indiqué hier Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, à la Chaîne I de la Radio nationale.
«Les affrontements dont ont été le théâtre plusieurs wilayas du pays ont été provoqués par certains cercles que les différentes réformes engagées par l'Algérie dérangent», a accusé l'invité de l'émission hebdomadaire Tahaoulet. «Est-ce réellement la hausse du prix du sucre et de l'huile qui a enflammé la rue ?», s'est-il interrogé, en se déclarant «plutôt convaincu» du contraire, en montrant du doigt «des instigateurs qui ont enflé toute sortes de rumeurs pour que les émeutes se propagent à travers le pays».
Concernant le chômage, autre revendication mise en avant par les manifestants, Belkhadem a fait savoir qu'«annuellement, c'est environ 400 à 500 000 demandes d'emploi qui sont enregistrées», assurant que «ce problème est en voie de résolution par les pouvoirs publics». Le ministre d'Etat en veut pour preuve le nombre de 55 000 postes d'emploi créés durant l'année écoulée. «Le taux de chômage était de 33% en 1999 et a été ramené à 10% durant l'année passée», a-t-il tenu à rappeler.
«Il n'y a ni faim ni pauvreté en Algérie»
L'invité de l'émission Tahaoulet a insisté pour dire qu'«il n'y a ni faim ni pauvreté en Algérie, mais juste des différences de niveau vie des Algériens», s'insurgeant ainsi contre le compte rendu des certaines chaînes satellitaires qui «ont déformé la réalité algérienne». Belkhadem a souligné, par ailleurs, que la politique sociale entreprise par l'Algérie fait des émules à travers le monde. «»Beaucoup sont jaloux de notre politique sociale», dira t-il, tout en reconnaissant que cette même politique comprend quelques manquements, notamment en matière d'attribution de logements.
«Les protestations des citoyens pour faire valoir leur droit doivent se faire d'une manière pacifique, dont des marches autorisées à travers les wilayas du pays et non pas à Alger par prévention contre la menace terroriste», a-t-il dit. Pour Belkhadem, la communication officielle n'a pas été défaillante dans la gestion des émeutes. Il avance comme preuve, les déclarations dans les médias lourds de plusieurs ministres, comme celui de l'intérieur et des collectivités locales et celui du commerce.
Sur un autre volet, l'invité de la Chaîne I a mis l'accent sur la nécessité de soumettre les grossistes de l'informel au paiement d'une imposition qui sera versée au Trésor public. Quant aux petits commerçants opérant dans le même secteur de l'informel, ils doivent faire l'objet d'un encadrement administratif, a-t-il dit, en préconisant également la multiplication des stocks de sécurité pour parer à toute spéculation sur les prix.
Autre mécanisme proposé par Belkhadem pour lutter conte la spéculation, l'activation de la loi sur la concurrence et d'en finir ainsi avec la vision monopolistique sur les produits alimentaires. «Ce n'est pas normal que l'importation du sucre soit l'apanage de cinq importateurs uniquement», a-t-il dénoncé. Par ailleurs, concernant l'organe de lutte contre la corruption créé tout récemment, il dira que «cette nouvelle instance vient en appoint aux autres instruments de lutte contre la corruption qui existent déjà, sans plus».
Non à une présence militaire étrangère à nos frontières du Sud
Troquant sa casquette de ministre d'Etat et s'exprimant en sa qualité de secrétaire général du FLN, Belkhadem dira en évoquant la question du Sahel qu'il est contre toute présence militaire étrangère à la frontière sud de l'Algérie. Il fera part ainsi de la coordination existante entres les pays du Sahel pour parer à la menace terroriste et qui a aussi pour objectif de s'opposer à toute intervention étrangère.
Sur la question de la criminalisation du colonialisme, le SG du FLN, parti initiateur d'un projet de loi en ce sens, ne semble pas lâcher du lest, même si à ses yeux le colonialisme est un crime en soi. Il préconise en outre que les relations algéro-françaises doivent faire l'objet d'une vision globale incluant aussi bien le volet économique et investissement que l'aspect lié à la libre circulation des personnes. Le premier responsable du FLN a aussi indiqué que les relations bilatérales entre l'Algérie et le Maroc n'ont pas encore atteint le niveau d'excellence, tout en écartant toute éventualité d'ouverture des frontières dans l'immédiat.


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