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Grave crise politique après la démission du gouvernement
Liban
Publié dans Le Temps d'Algérie le 14 - 01 - 2011

Le Premier ministre libanais, Saâd Hariri, a interrompu sa visite aux Etats-Unis pour revenir d'urgence à Beyrouth après avoir appris la nouvelle de la chute de son cabinet. M. Hariri s'est rendu à l'aéroport immédiatement après une rencontre avec le président Barack Obama.
Au Liban, il sera confronté à une crise gouvernementale provoquée par la démarche des 11 ministres de l'opposition qui ont annoncé mercredi leur décision de quitter le gouvernement d'union. La crise politique libanaise plonge ses racines dans les désaccords entre l'opposition dirigée par le Hezbollah et la coalition pro-occidentale conduite par Saâd Hariri au sujet de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien chef du gouvernement Rafic Hariri, père du Premier ministre actuel.
L'enquête est menée par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), créé le 14 février 2005, conformément à une résolution spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU. Rafic Hariri a été tué par une explosion dans le centre de Beyrouth en février 2005. Les résultats de l'enquête portent à croire que le mouvement chiite Hezbollah sera mis en cause.
Cette accusation risque d'exacerber l'animosité entre les chiites et les sunnites libanais dont Rafic Hariri fut le leader. Par ailleurs, l'ambassadrice des Etats-Unis au Liban a appelé hier les forces politiques rivales du pays à «faire preuve de retenue», au moment où celles-ci sont engagées dans un bras de fer en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre.
«Les Etats-Unis appellent toutes les factions politiques à rester calmes et à faire preuve de retenue à ce moment critique», a déclaré Maura Connelly. «Il est maintenant plus important que jamais que toutes les parties s'engagent dans un dialogue constructif et évitent une escalade des tensions dans le pays», a-t-elle dit. L'ambassadrice a en outre affirmé que la chute du gouvernement n'arrêterait pas le travail du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé d'identifier et de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri en 2005.
«Comme les Etats-Unis et la communauté internationale l'ont dit depuis le début, le TSL est un processus judiciaire international irrévocable. Son travail n'est pas une affaire de politique mais de droit», a-t-elle expliqué, insistant : «La démission de certains ministres libanais ne changera rien à ça.»
Le président de la République, Michel Sleimane, doit entamer lundi des consultations avec les groupes parlementaires pour nommer un nouveau Premier ministre, après la chute du gouvernement de Saâd Hariri provoquée mercredi par la démission des ministres du camp du puissant mouvement chiite armé Hezbollah. Cette crise porte sur le TSL, une instance que conteste le Hezbollah car elle cherche, selon lui, à mettre son mouvement en cause.
Bête noire des Etats-Unis, le mouvement chiite fait depuis des mois pression sur Saâd Hariri, fils de Rafic, pour qu'il désavoue le TSL, ce que ce dernier refuse. Cette épreuve de force, qui inquiète la communauté internationale, fait craindre une résurgence des violences dans ce pays miné par les crises à répétition. La menace planait depuis quelque temps. Elle avait été clairement énoncée.
Le Hezbollah a finalement joint la parole aux actes au Liban. Ce qui a conduit à une démission massive, c'est le refus de Saâd Hariri de désavouer le Tribunal spécial pour le Liban sur la mort de son père, Rafic Hariri, et l'examen du dossier des faux témoins en Conseil des ministres qui ont entraîné la démission de ces onze ministres chrétiens et chiites et, automatiquement, la chute de son gouvernement.
Ce développement retentissant est intervenu après des rencontres marathon à New York et Washington qui ont impliqué le roi Abdallah d'Arabie, les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et Saâd Hariri.
C'est d'ailleurs pendant un entretien avec le président américain à la Maison Blanche que Saâd Hariri a appris la chute de son gouvernement. Le chef de la Ligue arabe qualifie la situation de «dangereuse». Amr Moussa appelle toutes les parties à sursoir à toute action afin d'éviter une confrontation immédiate.
Il exprime son inquiétude de voir le Liban à nouveau plonger dans le chaos, comme ce fut le cas par exemple en 2008, lorsque le pays a connu une période proche de la guerre civile. L'Egypte, de son côté, appelle à la retenue et affirme mener des contacts avec d'autres pays, pour tenter d'apporter son aide au Liban.
Mais ce ne sera pas facile. La médiation syro-saoudienne qui devait permettre au gouvernement libanais de s'entendre sur le tribunal international, a échoué le 11 janvier.


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