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L'échec d'un modèle socioéconomique appuyé par l'Occident
Publié dans Le Temps d'Algérie le 15 - 01 - 2011

Considéré par bon nombre d'institutions et d'analystes économiques occidentaux comme un «miracle économique», l'un des «Lions d'Afrique», la Tunisie, est loin d'être finalement le cas.
A l'origine de l'effondrement du régime de Ben Ali, les manifestations massives et spontanées ayant éclaté le 17 décembre 2010 dans la ville de Sidi Bouzid après que Mohammed Bouazizi, 26 ans, ait tenté de s'immoler par le feu parce qu'il voulait être tout simplement un vendeur de rue de fruits et légumes sans autorisation légale.
En effet, le pays voisin a été souvent gratifié par des rapports économiques positifs, où des institutions, à l'instar du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, vantaient le système néolibéral à l'occidentale adopté sans tenir compte des spécificités du pays et des préoccupations des populations.
La Tunisie a été classée comme un «pays émergent» par le FMI. Dans un rapport daté de mai 2007, émanant du Fonds monétaire international sur le Moyen-Orient et l'Asie Centrale, la Tunisie a été reconnue comme un «pays émergent» au même titre que la Chine, l'Inde, Singapour, la Corée du Sud, le Brésil et l'Afrique du Sud.
En page 4 de ce rapport, nous lisons : «Les marchés émergents de la région Moyen-Orient et Asie Centrale sont l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, le Pakistan et la Tunisie.» Pour les responsables de l'institution de Bretton-Woods, le modèle
socio-économique tunisien doit inspirer tout le continent africain, car il a réussi le capitalisme, avec comme vitrine l'entrée des IDE, la dynamique de la Bourse, la stabilité de la monnaie et l'intégration de la destination tunisienne dans les circuits touristiques mondiaux. En juillet 1995, la Tunisie a signé un accord d'association et de libre échange avec l'Union européenne.
Elle est membre de l'Organisation mondiale du commerce en mars 1995. Avec l'Union européenne, le pays voisin est sur le point d'obtenir le «statut avancé». Le 2 décembre 2010, le Premier ministre du Grand Duché du Luxembourg,
Jean-Claude Juncker, a affirmé à Tunis que son pays soutient la candidature de la Tunisie pour avoir le «statut avancé» avec l'Union européenne (UE). «La Tunisie qui est un pays en marche avance rapidement et accomplit des performances, et nous voulons être l'ambassadeur de la Tunisie pour lui permettre d'accéder au statut avancé avec l'Union européenne», a-t-il ajouté.
La candidature de la Tunisie pour le statut de partenaire privilégié de l'Europe est appuyée par de nombreux pays européens dont la France. Quant à la Banque mondiale, elle n'a pas cessé de souligner que la Tunisie a enregistré des progrès remarquables en matière de croissance équitable, de lutte contre la pauvreté et d'indicateurs sociaux.
«Le taux de pauvreté est parmi les plus bas de la région (7%)», a-t-elle indiqué dans l'un de ses derniers rapports. Pour les économistes avertis, les rapports et le satisfecit des institutions internationales n'ont pas traduit la réalité du pays.
La tentative de suicide de Bouazizi, à Sidi Bouzid, provoquée par l'humiliation policière et la confiscation de sa seule source de revenus a révélé le profond désespoir social qui prévaut jusqu'à constituer le point de départ de la chute du régime Ben Ali.
La révolution populaire tunisienne aboutira-t-elle à la remise en cause de ce modèle socioéconomique et à d'autres choix qui tiendront compte de la réalité ?


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