Les employés dans le cadre des différents dispositifs mis en place par l'Etat dans sa politique de résorption du chômage organisent aujourd'hui un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou, pour exiger leur confirmation dans les postes qu'ils occupent, apprend-on de ces derniers. Un appel a été affiché dans les quatre coins de la ville de Tizi Ouzou pour informer ces employés de la tenue de ce sit-in, deuxième du genre, puisque ces mêmes employés, qui se disent lésés par cette formule d'emploi, ont tenu le 13 février un rassemblement similaire devant le siège de la wilaya pour exiger la prise en charge de leurs doléances. Ce jour-là, une délégation a été reçue par le premier magistrat de la wilaya, Abdelkader Bouazghi, qui leur avait promis de transmettre leurs préoccupations au ministère de tutelle, seul habilité à trancher concernant le problème posé par ces titulaires de ces postes d'emploi précaire. Selon ces derniers, les autorités doivent donner des assurances aux contractants de ce genre d'emploi précaire quant à leur titularisation à la fin de leur contrat, durant lequel ils auront acquis l'expérience nécessaire à la prise de fonction, surtout quand on sait que ces derniers sont titulaires de diplômes universitaires et cumulent des années de travail sans qu'ils soient confirmés. Les jeunes du lotissement Loggar bloquent la route Par ailleurs, de jeunes citoyens résidant au lotissement Loggar, près de l'ancien marché de gros des fruits et légumes, ont procédé hier matin à la fermeture de l'axe routier menant à la nouvelle ville au carrefour du sud-ouest à l'aide d'objets hétéroclites pour exiger la prise en charge d'un certain nombre de revendications, dont la réalisation de locaux à usage professionnel au profit des jeunes diplômés du quartier. La circulation automobile est restée bloquée pendant plusieurs heures sur cet axe routier, provoquant des embouteillages sur tous les autres axes routiers de la ville. C'est la deuxième fois que ces jeunes ont recours à ce genre de manifestation en moins de quinze jours.