Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) vient de lancer sa coordination des intendants du Grand Alger, en attendant l'installation de la coordination nationale. C'est ce qu'a révélé hier M. Aït Hamouda, représentant du SNTE à Alger, dans une déclaration au Temps d'Algérie. «60 intendants adhérents à l'UGTA ont pris attache avec nous», nous a-t-il affirmé, précisant que ces derniers sont outrés par la non-prise en charge de leurs revendications par la centrale syndicale. «Après les adjoints de l'éducation et les corps communs, nous avons mis sur pied, hier, cette coordination du Grand Alger», a-t-il dit. M. Aït Hamouda a par ailleurs expliqué que des «demandes incessantes d'adhésion nous parviennent de plusieurs wilayas», d'où la nécessité d'une coordination nationale. «Nous allons nous réunir mardi pour lancer la coordination nationale», a-t-il encore ajouté, non sans préciser qu'une action devant le ministère de cette nouvelle coordination est en vue. Sit-in des corps communs le 30 mars devant le ministère Le même interlocuteur révélera, par ailleurs, que la coordination des corps communs affiliée au SNTE va tenir un sit-in devant le ministère de l'Education nationale le 30 mars. Le représentant du SNTE explique, en outre, que des sit-in hebdomadaires seront tenus pour «exiger la satisfaction totale et entière des revendications des corps communs». Ces derniers, pour rappel, revendiquent, entre autres, la révision de leurs grilles de salaires, les primes de risque, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, le droit à la formation et à la retraite après 25 ans de service, ainsi que la réduction du volume horaire de travail. Lors de leur dernier rassemblement «empêché», le représentant du ministère, qui a reçu une délégation, leur a signifié que leurs revendications «relèvent» du ministère du Travail. Le SNTE a alors promis de «revenir à la charge».