Sept assaillants ont été tués et plusieurs autres arrêtés, dimanche, dans les affrontements autour de la résidence du président Joseph Kabila entre un groupe armé et des éléments de la garde républicaine, selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. M. Mende, également ministre de la Communication et des Médias, a déclaré à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) qu'un groupe d'individus fortement armés a tenté de s'en prendre au chef de l'Etat. «Ils ont été maîtrisés par les éléments des forces armées républicaines commis à la garde de la résidence présidentielle après 15 à 20 minutes d'affrontements», a-t-il indiqué, précisant que le président Kabila ne se trouvait pas à son domicile au moment de l'attaque. Un soldat de la garde républicaine a été grièvement blessé après une trentaine de minutes de combats contre ce groupe non encore identifié. M. Mende a indiqué que la garde républicaine a maîtrisé la situation et que le calme est revenu dans le quartier où se trouvent également plusieurs ambassades. Les éléments de la garde républicaine patrouillaient encore par petits groupes dans tout le quartier qui a été bouclé, en même temps que des auto-blindés légers et des chars d'assaut circulaient lentement. Presque un bataillon de la garde républicaine appuyé par des auto-blindés et des chars de combat a, aussitôt après la fin des affrontements au quartier présidentiel, encerclé le camp Kokolo, où se trouve logés les soldats de la force terrestre, et procède jusque tard à des arrestations des soldats et civils à l'intérieur du camp. Ce mouvement a créé une panique dans les communes voisines de Bandalungwa et de Kintambo où plusieurs personnes ont fui momentanément leurs habitations. Toutefois, la situation reste encore confuse aussi bien sur l'identité des assaillants que sur le mobile réel de leur attaque.