La nouvelle rentrée scolaire pour la session du mois de février dans le secteur de la formation professionnelle, ne s'est pas déroulée dans les conditions qu'auraient souhaité les stagiaires. En effet, les employés du centre de formation professionnelle au niveau de la localité d'Aokas, sur la région côtière de la wilaya, ont observé une journée de grève dimanche dernier pour protester contre la non régularisation de leur situation financière. Il y a quelques jours, nous avions soulevé le problème évoqué par les travailleurs et qui concerne le retard accusé dans le paiement de leurs salaires. A cet effet, ces derniers ont décidé de mettre à exécution leurs menaces en organisant une action de protestation, comme le déclare le représentant des travailleurs : «Cela fait plusieurs mois que nous sommes confrontés à ce retard dans l'arrivée de nos salaires. Il y a aussi le problème de la non régularisation de toutes les situations financières qui concernent les travailleurs, notamment les rappels ainsi que les primes. Autant de raisons pour décider de recourir à cette grève afin d'attirer l'attention des responsables sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés et surtout pour une meilleure prise en charge». L'annexe de Sidi Aïch fermée par le wali En plus du vent de protestation qui caractérise ce secteur dans la wilaya de Béjaïa, il y a aussi le problème du manque de centres de formation pour les stagiaires au niveau de certaines localités pour cause du retard accusé dans l'achèvement des travaux dans certains d'entre eux. C'est le cas pour l'annexe de Sidi Aïch dont l'ouverture était prévue pour cette session de février, avant que le wali n'intervienne pour procéder à sa fermeture immédiate à cause des manques qu'il a constatés sur place et qui ne permettent pas d'assurer une bonne formation aux stagiaires. Même cas pour l'annexe de Toudja où les travaux traînent toujours. Devant une telle situation, le wali de Béjaïa, en l'occurrence Hamou Ahmed Touhami, n'a pas caché sa colère, et compte prendre des mesures «draconiennes» à l'encontre des responsables d'une telle situation. Mieux, le wali a tenu à demander au ministre de ce secteur de dépêcher une commission dans les meilleurs délais.