Malika Bougherara, rédactrice en chef du Temps d'Algérie, est une femme épanouie. Et pour cause, les efforts qu'elle accomplit à la tête de la rédaction de notre journal lui ont valu une récompense et une reconnaissance de la part d'une institution de la République, ô combien connue pour sa rigueur et sa discipline exemplaires, la Gendarmerie nationale en l'occurrence. Hier, par une belle journée printanière, toutes les femmes du monde étaient à l'honneur, à l'occasion de la célébration du 100e anniversaire de la Journée internationale qui leur est dédiée. Dans l'enceinte de l'état-major de la Gendarmerie nationale, l'événement a été célébré dans toute sa grandeur au cours d'une cérémonie conviviale à laquelle ont pris part plusieurs femmes relevant de ce corps, des consœurs et des confrères de la presse nationale, ainsi que de hauts responsables de cette institution, à l'instar du général Menad Nouba, le colonel Ayoub Abderrahmane et le lieutenant-colonel Kerroud Abdelhamid. Il y avait aussi d'autres invités de marque et des mères de gendarmes victimes du terrorisme que l'état-major de la gendarmerie a tenu à convier en vue de leur rendre un vibrant hommage à cette occasion. Notre rédactrice en chef a reçu son prix des mains du général Menad. Il faut dire qu'elle ne s'attendait pas à cette distinction. Le fait d'avoir entendu son nom parmi les femmes qui allaient être primées, cela l'a surprise à plus d'un titre. «Je suis surprise et profondément émue par cette distinction», nous a-t-elle confié à chaud. Elle renchérit en mettant en évidence que «seul le fait de s'investir sérieusement dans son travail contribue à forcer le respect. J'aime le journalisme et j'accomplis mon travail à la manière d'un soldat à qui manque la tenue», a-t-elle ajouté. «Ce sont ses qualités humaines, sa rigueur et son assiduité dans l'accomplissement de son travail, sa passion pour le journalisme et surtout sa parfaite éducation qui ont prévalu dans notre choix de la primer en cette journée particulière du 8 mars», nous dira un des responsable du commandement de la Gendarmerie nationale. Outre Malika Bougherara qui affirme dédier son prix à tout le collectif du quotidien Le Temps d'Algérie, le commandement de la gendarmerie a décerné d'autres prix à cinq autres figures féminines. Il s'agit de Mmes Halouane, mère d'un auxiliaire de la gendarmerie victime d'un attentat terroriste, Rabhi Fadhéla, présidente de l'association Tarik Essalama, le lieutenant colonel Bounab Faïza du service de la planification de la gendarmerie, le sergent Khodja Hosnia, ainsi que sa collègue Ben Fedha Nabila qui a intégré la gendarmerie en tant que personnel civil assimilé (PCA). Le général-major Ahmed Bousteila rend hommage aux «anges verts» Par ailleurs, et à l'occasion de la commémoration de la Journée internationale de la femme, le général-major Ahmed Bousteila, premier responsable de l'institution de la gendarmerie, a tenu lui aussi à rendre hommage à toutes les femmes relevant de la gendarmerie. «Je tiens à vous exprimer toute ma confiance et mon admiration pour les efforts consentis, chacune dans son domaine et dans sa spécialité», écrit dans son message le chef suprême de la gendarmerie. «A ces anges verts qui œuvrent souvent dans l'anonymat pour participer à la consolidation de l'Etat de droit, je les rassure qu'ils ont choisi un métier honorable et qu'ils en seront toujours fiers», a-t-il ajouté. «N'étant pas partisan des dates occasionnelles, je saisis simplement cette commémoration pour vous souhaiter à toutes une bonne fête en espérant qu'ensemble nous saurons assurer la sécurité des personnes et des biens», conclut le général-major Ahmed Bousteila.