Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a multiplié les déclarations à propos de la situation en Algérie, a estimé que le départ anticipé du président de la République n'est pas à l'ordre du jour. «Le chef de l'Etat n'a pas l'intention de partir avant la fin de son troisième mandat», a-t-il affirmé. Dans un entretien accordé lundi à l'agence financière américaine Dow Jones, repris par plusieurs sites en ligne, le ministre des Affaires étrangères a estimé que parler d'un départ précipité du président de la République relevait de «la spéculation», tout en affirmant que le chef de l'Etat n'a pas l'intention de partir avant 2014. «Le Président a été élu pour un mandat qui lui permet de rester aux commandes jusqu'en 2014. Il a été élu et bien élu», a expliqué le ministre algérien. Mourad Medelci, qui «s'impose» en véritable porte-parole du gouvernement, a souligné toutefois que la question d'une présidence à vie n'est pas soulevée. «Je n'ai pas perçu (...) dans l'esprit du président de la République qu'il avait envisagé une présidence à vie. Cette question n'est pas soulevée», a-t-il affirmé au Dow Jones, précisant que l'état de santé du chef de l'Etat est excellent. «Permettez-moi de vous rassurer, sa santé est excellente», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, réfutant ainsi les «révélations» d'un prétendu câble de WikiLeaks, repris par Reuters, selon lequel «le Président souffrait d'un cancer – comme cela était largement soupçonné – mais qu'il était actuellement en rémission…».