Dans un entretien accordé hier, lundi, à l'agence financière américaine Dow Jones, le ministre des Affaires étrangères a estimé que parler d'un départ anticipé du président de la République relevait de «la spéculation». Il a réaffirmé que le chef de l'Etat n'a pas l'intention de partir avant 2014, date de la fin de son troisième mandat, tout en soulignant que la question d'une présidence à vie «n'est pas soulevée». M. Medelci a également précisé que la santé du chef de l'Etat est «excellente». C'est ce qu'a déclaré hier, lundi, le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, dans un entretien accordé à l'agence financière américaine Dow Jones. Ainsi, M. Medelci explique que le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1999, n'a pas l'intention de partir avant 2014, date de la fin de son troisième mandat. A travers cet entretien, le ministre des Affaires étrangères a voulu mettre fin aux spéculations sur une éventuelle démission du chef de l'Etat pour des raisons de santé ou à cause de pressions politiques. Pour M. Medelci, parler d'un départ anticipé du président Bouteflika relevait de la « spéculation ». Dans cet entretien, le chef de la diplomatie algérienne a également tenu à démentir toutes les informations concernant l'état de santé du président de la République. «Permettez-moi de vous rassurer, sa santé est excellente », a précisé Mourad Medelci, à l'agence financière américaine Dow Jones. Si le président de la République ne compte pas quitter le pouvoir avant la fin de son mandat, il n'a nullement l'intention de briguer une présidence à vie, selon le ministre des Affaires étrangères. « Je n'ai pas perçu ... dans l'esprit du président de la République qu'il avait envisagé une présidence à vie. Cette question n'est pas soulevée», a-t-il souligné. C'est ce qu'avait affirmé également Mourad Medelci, le 27 février dernier, sur la chaîne française Public Sénat. D'ailleurs, le ministre des Affaires étrangères n'avait pas hésité à qualifier ce scénario de «blague». A la question du journaliste Jean-Pierre El Kabach, M. Medelci a répondu : «ça, c'est plutôt une blague pour moi en tant qu'Algérien.» Le ministre a rappelé que M. Bouteflika avait deux objectifs à son arrivée au pouvoir en 1999 à savoir, ramener la paix et la réconciliation nationale et remettre l'Algérie sur le chemin de la croissance. «Ces objectifs sont atteints et le président, quelle que soit la date à laquelle sera terminé son mandat aura fait son parcours. Il nous appartient maintenant d'aller vers la relève, tous les uns et les autres», avait-il dit.