La daïra de Yellel, à 21 km à l'ouest de Relizane, souffre d'un manque criant en matière d'infrastructures de jeunes. Elle est, à l'instar de plusieurs localités de Relizane, dépourvue d'une maison de jeunes ou toutes autres structures pouvant offrir les moyens de distraction aux jeunes de la région. Cette localité compte une vingtaine de villages et hameaux et les jeunes ne trouvent pas où se divertir. La frange juvénile est de ce fait plongée dans une léthargie profonde. Elle devient de plus en plus vulnérable aux fléaux sociaux qui s'y répandent. «Nous n'avons même pas un terrain de jeux digne de ce nom, le seul qui existe est mal aménagé et rend dangereuse l'organisation de matchs de football et autres disciplines», dira un jeune de la localité de Attba avant d'ajouter «ça fait maintenant plusieurs années que nous n'avons pas organisé un tournoi de football en raison de l'absence d'un terrain adéquat». Et un autre de dénoncer «le ministre de la Jeunesse et des Sports nous a promis de réaliser des infrastructures sportives de jeunes, mais rien n'a été fait à ce jour». Au niveau de la deuxième grande localité, en l'occurrence Ben Abdallah, les habitants se plaignent de l'inexistence d'infrastructures de jeunes où l'on pourrait détecter et découvrir de jeunes talents. Le climat est morose et des jeunes peinent à sortir de la léthargie. Dans l'absence de telles structures dans cette commune qui accuse notamment un grand retard en matière de développement, les jeunes ne trouvent que les cafés pour passer leur temps. La pratique sportive, par ailleurs, est quasiment absente et ce, en dépit de l'existence de plusieurs talents. Dans l'attente d'une suite favorable, les jeunes en quête d'aires de jeux sollicitent l'intervention du premier responsable de la wilaya dans le but de concrétiser leur rêve, à savoir un centre de loisirs équipé de plusieurs commodités.