Les organismes d'Etat chargés du soutien à la création d'entreprises et d'emploi ne désemplissent pas depuis l'annonce des nouvelles mesures prises le 22 février en Conseil des ministres. Les jeunes chômeurs qui se rendent aux antennes de l'Agence nationale de l'emploi (Anem), l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et la Caisse nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Cnac) sont très nombreux. Certains pensent que 2011 sera la fin d'une longue attente pour enfin décrocher un emploi ou, mieux encore, lancer une microentreprise. Les nouvelles mesures sont qualifiées de «salvatrices et encourageantes» par certains alors que d'autres croient que même les nouveaux allègements apportés aux précédentes dispositions ne résoudront pas le problème du chômage, particulièrement celui des diplômés. En Algérie, le chômage augmente lorsque le nombre des diplômés universitaires progresse. Un problème que les pouvoirs publics ne pourront résoudre sans l'implication des entreprises économiques. Ces dernières considèrent que l'Etat est appelé à instaurer des mesures en faveur du secteur économique en hibernation.