Des journalistes de la Radio ont observé, hier, un sit-in à l'intérieur de l'entreprise pour réclamer une augmentation des salaires et l'amélioration des conditions de travail. “Une plate-forme de revendications sera transmise prochainement à la direction de la Radio nationale», a-t-on appris. Le directeur général de l'ENRS, Tewfik Khelladi, a qualifié le mouvement d'«illégal». «Il s'agit d'un groupe d'une trentaine d'employés de la Radio nationale qui ont tenté d'occuper le niveau III du bâtiment, alors qu'aucune autorisation n'a été délivrée pour que ce petit rassemblement ait lieu», a-t-il indiqué à l'APS. Il a affirmé n'avoir reçu «jusqu'à l'heure actuelle, aucune revendication de la part de ce groupe d'employés». «Un accord a été signé en 2010 avec le syndicat portant sur trois points. Il a porté sur une augmentation de 25% des salaires et la révision de la nomenclature des postes de travail de manière à organiser les plans de carrière qui donnent une vraie visibilité aux perspectives professionnelles aux différents employés de la radio», a-t-il souligné. Le dernier engagement de la Radio traite de «la régularisation de tous les personnels cachetiers employés dans des postes d'emplois permanents. Le processus est engagé et connaîtra un début d'organisation au début de ce mois d'avril». Cependant, M. Khelladi a averti les protestataires de l'application «du règlement intérieur dans toute sa rigueur.»