Moubarak qui est poursuivi pour répression meurtrière de manifestations pourrait être exécuté, selon le président de la cour d'appel du Caire, cité par le quotidien égyptien Al Ahram, s'il est reconnu coupable de l'accusation. Le président de la cour d'appel du Caire a précisé que c'est le témoignage de Habi El Adli, l'ancien ministre de l'Intérieur de Hosni Moubarak, qui rendait ce dernier complice des meurtres provoqués parmi les manifestants. Al Adli, lui-même poursuivi pour avoir ordonné de tirer sur les manifestants, a affirmé que Hosni Moubarak lui avait ordonné d'utiliser la force contre les manifestants, a rapporté la presse égyptienne. S'il n'y a pas eu préméditation, il sera condamné à la prison à vie, selon le président de la cour d'appel qui a affirmé : «Si cela est prouvé, il recevra la même peine que la personne qui a conduit (la répression) et il pourrait s'agir d'une exécution s'il était prouvé que les manifestants pacifiques ont été tués avec préméditation», a écrit la presse.