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Le ministère de la Culture ouvre une instance de classement
Mausolée Sidi M'hamed Boukabrine (commune Mohamed Belouizdad)
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 05 - 2011

Le mausolée Sidi M'hamed Boukabrine fait l'objet d'une procédure de classement de la part du ministère de la culture. Cela permettra sa protection et sa sauvegarde. «L'homme aux deux tombeaux», fondateur de la tariqa Rahmania (une confrérie religieuse) est à l'origine d'une légende qui court toujours : il a une tombe à Boghni (Tizi Ouzou) et une autre à Alger, sans que personne ne sache exactement dans laquelle des deux il repose.

Pour le protéger, le ministère de la Culture vient d'ouvrir une instance de classement du mausolée Sidi M'hamed Boukabrine qui se trouve sur le territoire de la commune de Mohamed Belouizdad et qui, juridiquement, relève du domaine public de l'Etat tout en étant la propriété du ministère des affaires religieuses et des Waqfs.
D'ailleurs, le propriétaire a logé dans le monument l'imam de la mosquée. Il faut noter que des travaux de réfection y ont été entamés depuis plus d'une année. La ministre Mme Khalida Toumi à l'effet de classement, a pris un arrêté le 11 janvier dernier, qui a été publié au dernier numéro en date du journal officiel (3 avril).
L'arrêté stipule en son article premier : «Il est ouvert une instance de classement du bien culturel dénommé «Mausolée Sidi M'Hamed Boukabrine». Ce monument historique, comme qualifié dans le texte, est délimité par la rue Mohamed Belouizdad au nord-est, le téléphérique et le centre culturel Mohamed Bouda à l'est, la rue Djabi Saïd au sud et la rue Chaâl Abdelkader à l'ouest.
Le ministère crée une zone de protection à «200 m à partir des limites du bien culturel». Ainsi, le classement proprement dit s'étend sur une superficie bâtie qui est de 1350 m⊃2; et sa zone de protection. Les services du département dirigé par Mme Toumi vont saisir par voie administrative le wali afin de lui notifier l'arrêté d'ouverture d'instance de classement.
Le document sera ensuite affiché pendant deux mois consécutifs au siège de l'APC de Mohamed Belouizdad. «Les propriétaires du bien culturel, objet du présent arrêté, ainsi que les propriétaires des biens situés dans sa zone de protection peuvent présenter leurs observations écrites sur un registre spécial tenu par le directeur de la culture de la wilaya d'Alger», annonce-t-on. Une fois ce délai passé, leur silence est considéré comme un acquiescement.
Leur opposition, le cas échéant, sera soumise à l'avis de la commission nationale des biens culturels.
En vertu de la loi n° 98-04 du 15 juin 1998 relative à la protection du patrimoine culturel, «le ministre chargé de la culture peut à tout moment ouvrir par voie d'arrêté une instance de classement des monument historiques».
Cette loi dispose en son article 18 qu'«à compter du jour où le ministre chargé de la culture notifie par voie administrative l'ouverture d'une instance de classement aux propriétaires publics ou privés, tous les effets du classement s'appliquent de plein droit au monument culturel ainsi qu'aux immeubles bâtis ou non bâtis situés dans la zone de protection.
Ils cessent de s'appliquer si le classement n'intervient pas dans les deux années qui suivent cette notification». Après deux mois d'affichage du document à l'APC, la direction de la culture de la wilaya transmettra le «registre spécial» au ministère de tutelle.
Une fois le registre reçu, le ministère aura deux mois pour prononcer le classement du monument historique par arrêté, après consultation et avis de la commission nationale des biens culturels. Il reste que les biens culturels immobiliers classés ou proposés au classement «peuvent faire l'objet d'une expropriation pour cause d'utilité publique par l'Etat en vue d'en assurer la protection et la sauvegarde». Cela est valable aussi pour les immeubles compris dans la zone de protection.
(Sidi M'hamed, «L'homme aux deux tombeaux»
d'après l'encyclopédie en ligne Wikipédia, Sidi M'hamed Boukabrine est une personnalité soufie du 18e siècle originaire de Ath Smaïl, daïra de Boghni (Tizi Ouzou). Il est fondateur de la confrérie Rahmania en Algérie. Son nom a été donné à Alger à toute une circonscription administrative qui couvre quatre communes, à savoir Alger-Centre, Sidi M'hamed, El Madania et El Mouradia.
Sidi M'hamed Ibn Abderrahmane a étudié la religion dans sa région natale avant d'aller en Orient (l'Egypte et le Soudan) pour approfondir ses études et enseigner. Il y a passa 30 ans. De retour au pays, il s'installa à Boghni où il a fondé une zaouïa. Il s'installa ensuite à Alger (El Hamma actuellement) où il a fondé une autre zaouïa très célèbre.
Il a décidé enfin de rentrer au village où il a trouvé la mort en 1793 à l'âge de 73 ans. Il est surnommé «l'homme aux deux tombeaux» à cause d'un conflit qui a éclaté entre les adeptes de sa zaouïa en Kabylie et ceux de sa zaouïa d'Alger.
Après son enterrement au cimetière d'Ath Smaïl, les Rahmani d'Alger, voulant le voir enterré dans sa grande zaouïa, ont volé sa dépouille pour la déposer dans le mausolée qui porte désormais son nom. En apprenant la nouvelle, les Rahmani kabyles ont ouvert sa tombe originale pour s'en assurer et la légende raconte qu'ils ont trouvé la dépouille comme elle a été mise en terre. Depuis, on ne sait plus où le cheikh a été enterré, à Boghni ou à El Hamma.
Deux explications sont avancées : soit les voleurs de la dépouille s'étaient trompés de tombe au moment de passer à l'acte, donc ils auraient ramené le corps de quelqu'un d'autre, soit les Rahmani kabyles avaient dit que la dépouille était toujours dans sa tombe originale pour éviter un conflit ou une effusion de sang entre les adeptes des deux zaouïas. Depuis, la légende court toujours. D. Ch.


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