Les membres de l'Association de l'environnement de la commune d'Iboudrarèn (AEI), en haute Kabylie, préparent avec abnégation la deuxième édition de la fête de la cerise qui aura lieu au village Aït Alloua. Ce rendez-vous culturel qui revient chaque année et attendu avec impatience et enthousiasme par la population locale, aura lieu entre le 16 et le 18 juin prochain. Comme l'année précédente en cette occasion, un programme aussi riche que varié a été concocté par les membres de l'association et les villageois. Plusieurs activités sportives et culturelles sont inscrites au programme. Outre les conférences et les expositions ainsi que des randonnées qui seront effectuées dans les champs de la région en haute montagne, un semi marathon est prévu. Plus de 500 athlètes sont déjà inscrits, nous a annoncé l'un des membres actifs de l'association. Tous les moyens sont mis en place pour accueillir les centaines de visiteurs attendus pour cet événement qui commence déjà à prendre une dimension régionale, en dépit des moyens limités dont dispose la jeune association. Les objectifs de la manifestation, selon l'un des initiateurs, sont entre autres : la valorisation du patrimoine de la région, la mise en valeur du potentiel touristique et éco-touristique du Djurdjura, ainsi que la richesse naturelle locale, la sensibilisation des autorités et des responsables du secteur agricole à moderniser le domaine de l'agriculteur en haute Kabylie, en se défaisant des moyens traditionnels pour, à la fois améliorer et la qualité et la quantité de la productivité de la cerise, etc... Toutefois, le seul point noir, comme l'année passée d'ailleurs, est la faiblesse de la récolte de la cerise. Elle est qualifiée de juste moyenne. La raison n'est autre que l'insecte appelé le capnoïde qui fait des ravages dans les champs de cerisiers.