Le peuple sahraoui espère voir le Conseil de sécurité de l'Onu mettre sur pied un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au Sahara Occidental, a indiqué, dimanche à Aousserd (camps de réfugiés sahraouis), le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar. Dans une déclaration à Algérie Presse Service (APS), le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a mis l'accent sur l'importance de la prochaine réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, affirmant que «les Sahraouis espèrent voir enfin la communauté internationale décider la mise sur pied d'un mécanisme de surveillance et de contrôle des droits de l'homme au Sahara occidental». Il est une certitude que si le conseil de sécurité accède à la requête du gouvernement sahraoui, il contribuera à «sécuriser un tant soit peu les populations vivant au sein des multiples camps de refugiés». A partir du camp de réfugiés sahraouis d'Aousserd, le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a lancé samedi une mise en garde en direction du gouvernement français le priant «de s'abstenir de s'opposer à toute initiative onusienne pour la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental». Dans une intervention devant des délégations étrangères venues apporter leur soutien à la cause sahraouie, notamment des élus et représentants de la société civile française, M. Abdelkader Taleb a, en outre, demandé à la France «d'éviter de se contredire lorsqu'il s'agit de parler de son soutien aux peuples en matière de droits de l'homme».