L'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, M. Christopher Ross est attendu samedi 16 octobre au Sahara Occidental mais également le lundi 18 à Alger, a-t-on appris des autorités sahraouies. La nouvelle de sa venue a été accueillie avec « optimisme » par les autorités sahraouies. Le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Abdelkader Taleb Omar, a affirmé, hier, lors d'un point de presse tenu à l'occasion des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la Proclamation de l'Union nationale du peuple sahraoui, à Mijek dans les territoires libérés, que son pays « est optimiste » et s'attend à ce que l'envoyé personnel du SG de l'ONU, « soit porteur de bonnes nouvelles ». Les Sahraouis sont prêts à fournir tous les efforts nécessaires pour aider et coopérer avec M. Ross dans l'accomplissement de sa mission, a-t-il réaffirmé. M. Ross, faut-il le dire, jusque-là, n'a encore rien réussi, hormis qu'il a, rappelons-le, dans sa dernière lettre au SG des Nations unies, Ban Ki Moon, reconnu que la violation des droits de l'Homme dans les territoires occupés par le Maroc est un fait avéré. Et de préciser également que la partie marocaine est celle qui entrave le processus de paix. La venue de Christopher Ross dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (sud de l'Algérie) est perçue, certes, par la population et les autorités sahraouies comme un « bon signe », mais toujours est-il, le doute subsiste à en juger par les précédentes tentatives, qui, malheureusement, ont échoué. Le Premier ministre sahraoui, pour sa part, a estimé que l'unique moyen de dissuasion est dans la main des « amis du SG Ban Ki Moon » qu'il appelle à exercer une pression sur le Maroc en vue d'arriver à une solution pacifique pour, a-t-il précisé, « éviter le pire ». Dans ce sens, le « pire » dont il est question, a-t-il fait entendre, sera d'être dans l'obligation de « changer » de moyen de dialogue avec l'occupant. D'autant plus que le Maroc s'est entouré d'alliés influents au Conseil de sécurité, notamment la France que M. Taleb Omar accuse d'être derrière le blocage des négociations d'une part et d'empêcher la mise en place de mécanismes de protection des droits de l'Homme, de l'autre. L'arrivée de M. Ross, selon notre interlocuteur, sera l'occasion de débattre, à nouveau, de la relance du processus de négociation entre le Front Polisario et le Maroc, qui s‘obstine encore, rappelle-t-il, à camper sur sa position. Une chose est certaine, comme ses prédécesseurs qui ont jeté l'éponge une fois face à l'impasse, Christopher Ross ne fera pas l'exception et démissionnera, a déclaré M. Taleb Omar. La lutte armée est fort probable La réflexion, désormais, côté population sahraouie, est tournée vers la lutte armée. La volonté et la conviction que c'est le choix inéluctable en cas d'échec des négociations à venir, sont de mise chez les jeunes Sahraouis dont les rangs de l'armée se renforcent au fur et à mesure. « Notre armée peut aujourd'hui, affronter l'ennemi avec conviction et détermination », a indiqué Abdelkader Taleb Omar. Il dira également à ce sujet, qu' « une grande, voire une majeure partie des combattants et militants sahraouis ont la conviction que la période de la lutte armée, qui a duré 16 années avant l'annonce du cessez-le-feu en 1991, a été plus bénéfique dans le combat pour la liberté ». En plus, a-t-il soutenu, « il s'agit de la période qui a amené le régime marocain à accepter le principe de l'organisation d'un référendum d'autodétermination qui est survenu au bout de plusieurs années de refus ». Il est, donc, évident, à en juger par ses propos, que la détermination des combattants sahraouis et leur volonté de reprendre la lutte armée sont susceptibles d'amener les Marocains à revoir leurs positions mais aussi à y penser mille fois avant d'agir de nouveau. Le 13e congrès du Polisario se tiendra l'année prochaine Le Premier ministre de la République arabe démocratique sahraoui (RASD), s'exprimant au sujet du 13e congrès du Polisario, hier à Mijek, (territoire sahraouis libérés), en marge des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la Proclamation de l'Union nationale du peuple sahraoui, a indiqué que son organisation a été reportée d'une année pour des raisons liées aux négociations engagées. L'objectif de son report, a-t-il précisé, visait à donner « une chance au processus des négociations et de paix qui ont été engagées avec la partie marocaine ». L'année en cours, selon lui, est d'une importance considérable, notamment parce qu'elle a permis d'accorder plus de visibilité sur la stratégie nécessaire et que les autorités sahraouies sont appelées à adopter dans l'avenir. L'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, M. Christopher Ross est attendu samedi 16 octobre au Sahara Occidental mais également le lundi 18 à Alger, a-t-on appris des autorités sahraouies. La nouvelle de sa venue a été accueillie avec « optimisme » par les autorités sahraouies. Le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Abdelkader Taleb Omar, a affirmé, hier, lors d'un point de presse tenu à l'occasion des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la Proclamation de l'Union nationale du peuple sahraoui, à Mijek dans les territoires libérés, que son pays « est optimiste » et s'attend à ce que l'envoyé personnel du SG de l'ONU, « soit porteur de bonnes nouvelles ». Les Sahraouis sont prêts à fournir tous les efforts nécessaires pour aider et coopérer avec M. Ross dans l'accomplissement de sa mission, a-t-il réaffirmé. M. Ross, faut-il le dire, jusque-là, n'a encore rien réussi, hormis qu'il a, rappelons-le, dans sa dernière lettre au SG des Nations unies, Ban Ki Moon, reconnu que la violation des droits de l'Homme dans les territoires occupés par le Maroc est un fait avéré. Et de préciser également que la partie marocaine est celle qui entrave le processus de paix. La venue de Christopher Ross dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (sud de l'Algérie) est perçue, certes, par la population et les autorités sahraouies comme un « bon signe », mais toujours est-il, le doute subsiste à en juger par les précédentes tentatives, qui, malheureusement, ont échoué. Le Premier ministre sahraoui, pour sa part, a estimé que l'unique moyen de dissuasion est dans la main des « amis du SG Ban Ki Moon » qu'il appelle à exercer une pression sur le Maroc en vue d'arriver à une solution pacifique pour, a-t-il précisé, « éviter le pire ». Dans ce sens, le « pire » dont il est question, a-t-il fait entendre, sera d'être dans l'obligation de « changer » de moyen de dialogue avec l'occupant. D'autant plus que le Maroc s'est entouré d'alliés influents au Conseil de sécurité, notamment la France que M. Taleb Omar accuse d'être derrière le blocage des négociations d'une part et d'empêcher la mise en place de mécanismes de protection des droits de l'Homme, de l'autre. L'arrivée de M. Ross, selon notre interlocuteur, sera l'occasion de débattre, à nouveau, de la relance du processus de négociation entre le Front Polisario et le Maroc, qui s‘obstine encore, rappelle-t-il, à camper sur sa position. Une chose est certaine, comme ses prédécesseurs qui ont jeté l'éponge une fois face à l'impasse, Christopher Ross ne fera pas l'exception et démissionnera, a déclaré M. Taleb Omar. La lutte armée est fort probable La réflexion, désormais, côté population sahraouie, est tournée vers la lutte armée. La volonté et la conviction que c'est le choix inéluctable en cas d'échec des négociations à venir, sont de mise chez les jeunes Sahraouis dont les rangs de l'armée se renforcent au fur et à mesure. « Notre armée peut aujourd'hui, affronter l'ennemi avec conviction et détermination », a indiqué Abdelkader Taleb Omar. Il dira également à ce sujet, qu' « une grande, voire une majeure partie des combattants et militants sahraouis ont la conviction que la période de la lutte armée, qui a duré 16 années avant l'annonce du cessez-le-feu en 1991, a été plus bénéfique dans le combat pour la liberté ». En plus, a-t-il soutenu, « il s'agit de la période qui a amené le régime marocain à accepter le principe de l'organisation d'un référendum d'autodétermination qui est survenu au bout de plusieurs années de refus ». Il est, donc, évident, à en juger par ses propos, que la détermination des combattants sahraouis et leur volonté de reprendre la lutte armée sont susceptibles d'amener les Marocains à revoir leurs positions mais aussi à y penser mille fois avant d'agir de nouveau. Le 13e congrès du Polisario se tiendra l'année prochaine Le Premier ministre de la République arabe démocratique sahraoui (RASD), s'exprimant au sujet du 13e congrès du Polisario, hier à Mijek, (territoire sahraouis libérés), en marge des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la Proclamation de l'Union nationale du peuple sahraoui, a indiqué que son organisation a été reportée d'une année pour des raisons liées aux négociations engagées. L'objectif de son report, a-t-il précisé, visait à donner « une chance au processus des négociations et de paix qui ont été engagées avec la partie marocaine ». L'année en cours, selon lui, est d'une importance considérable, notamment parce qu'elle a permis d'accorder plus de visibilité sur la stratégie nécessaire et que les autorités sahraouies sont appelées à adopter dans l'avenir.