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Confirmation des peines prononcées en première instance Procès en appel de l'affaire de dilapidation des fonds de la BNA devant le tribunal de Tizi Ouzou
Les peines prononcées en première instance par le tribunal correctionnel d'Azazga à l'encontre de Achour Abderahmane et quatre fonctionnaires de la sûreté nationale ont été confirmées par le verdict rendu hier par le tribunal d'appel près la cour de Tizi Ouzou où s'est déroulé le 10 mai courant le procès en appel de l'affaire dite de dilapidation des fonds de la Banque nationale d'Algérie, apprend-on de source judiciaire. Ainsi donc, les mis en cause dans cette affaire ont vu leurs peines prononcées en première instance reconduites par le tribunal d'appel, à savoir 12 années de prison ferme assortie d'une amende de 1 million de dinars et la saisie des biens offerts par Achour Abderahmane, à l'encontre de l'ex-chef de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger, Messaoud Z. et son adjoint Yacine O., 7 ans de prison ferme assortie d'une amende de 1 million de dinars contre Achour Abderahmane et deux ans ferme et une amende de 20 millions de centimes à l'encontre des deux autres policiers poursuivis dans la même affaire. Les fonctionnaires de la police nationale ont été poursuivis pour perception d'avantages, corruption et abus d'influence en faveur de l'homme d'affaires Achour Abderahmane qui écope déjà d'une peine de 18 ans de prison ferme dans le cadre de dilapidation de 32 milliards de dinars des fonds de la BNA. La peine prononcée contre ce dernier en première instance et reconduite par le tribunal d'appel près la cour de Tizi Ouzou est pour l'accusation de corruption et octroi de privilèges aux deux officiers de police en contrepartie de rapport le disculpant des accusations qui pesaient sur lui concernant la même affaire de dilapidation. Le juge a rappelé aux inculpés condamnés qu'en vertu de la procédure pénale, ils pourraient introduire un pourvoi en cassation au niveau de la cour suprême dans un délai de 8 jours. Le représentant du ministère public avait requis à l'issue de son réquisitoire lors du procès en appel qui a eu lieu le 10 mai courant l'aggravation des peines à l'encontre des cinq mis en cause dans cette affaire de corruption, abus d'influence et octroi d'avantages. Signalons que l'ex-homme d'affaires Achour Abderahmane écope actuellement d'une peine de 18 ans de prison ferme pour «escroquerie et émission de chèques sans provision».