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12 ans de prison ferme à l'encontre de deux anciens cadres de la police et sept ans contre Achour Abderrahmane Le tribunal d'Azazga rend son verdict dans l'affaire de dilapidation des fonds de la BNA
Le tribunal correctionnel de la ville d'Azazga, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, a rendu hier son verdict concernant l'affaire de Achour Abderahmane et les quatre cadres de la sûreté nationale jugés le 14 mars pour «abus d'influence, corruption et perception de privilèges» dans la grave affaire de dilapidation des fonds de la BNA. La plus grosse peine a été prononcée à l'encontre de l'ancien chef de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger, Z. Messaoud et du commissaire O. Yacine, qui ont écopé de 12 ans de prison ferme assortis d'une amende de 1 million de dinars, de la saisie de leurs biens, notamment une villa, un appartement, en sus du remboursement de la valeur de la Peugeot 406 offerte par Achour Abderahmane à Z. Messaoud. Les deux autres fonctionnaires de la sûreté nationale poursuivis pour les mêmes chefs d'accusation ont été condamnés à deux années de prison ferme assorties d'une amende de 20 millions de centimes chacun. Le principal accusé dans l'affaire de dilapidation des 3200 milliards de centimes de la BNA, en l'occurrence Achour Abderahmane, a été quant à lui condamné à sept ans de prison ferme assortis d'une amende de 1 million de dinars. Ce dernier et les deux cadres de police condamnés à 12 ans de prison ferme se sont vus également privés de leurs droits civiques par le même tribunal. La direction générale de la sûreté nationale qui s'est constituée partie civile dans cette affaire a demandé 5 millions de dinars comme dommages et intérêts en contrepartie du grave préjudice causé par ses anciens cadres.