Un réseau de trafic d'armes à feu a été démantelé dans la wilaya de Mostaganem par le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya selon son premier responsable, le commandant Mohamed Ben Hmida. Ce réseau est composé de seize personnes dont trois accusées de soutien au terrorisme. Trois autres personnes demeurent actuellement en fuite et font l'objet de recherches. La gendarmerie a aussi récupéré 22 armes à feu dont 16 pistolets automatiques (PA) de type Magnum et Beretta, a fait savoir le commandant lors d'un point de presse animé à Sidi Bel Abbès. Il expliquera que ces armes sont vendues à 20 millions de centimes l'unité et qu'elles proviennent des pays européens, notamment de France et d'Italie. Ces armes sont acheminées vers l'Algérie via le port d'Oran, au niveau duquel les trafiquants bénéficient d'une «complicité», selon le conférencier. Il expliquera que les investigations pour démanteler ce réseau ont été entamées au mois de février alors que la présentation des 16 personnes arrêtées a eu lieu samedi au tribunal de Aïn Tadelest de Mostaganem. 13 personnes ont été aussitôt placées sous mandat de dépôt, alors que 3 autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Agissant sur renseignement, la gendarmerie a réussi, après les investigations menées à partir du marché hebdomadaire de Boukirat, à mettre la main sur le dénommé M. K., originaire de Tiaret, qui s'adonnait au trafic d'armes au sein d'un réseau à Mostaganem, Oran, Relizane et Tiaret. Ce réseau compte non seulement des individus dangereux et habitués à sévir dans l'ouest du pays, mais plus grave encore, des personnes soutenant les terroristes, selon la même source.