Le projet du nouveau découpage administratif est encore une fois renvoyé aux calendes grecques. Il n'est ni suspendu ni mis en œuvre, a fait savoir jeudi Daho Ould Kablia, affirmant qu'actuellement il est impossible de procéder à un nouveau découpage pour des raisons techniques. «Le découpage ne peut actuellement être concrétisé, car nous avons un déficit en matière d'encadrement», a précisé M. Ould Kablia avant d'affirmer que la question sera relancée «le jour où nous aurons un surplus d'encadrement». «D'autres paramètres d'ordre politique et social» avaient contribué à bloquer l'opération a admis le ministre, affirmant qu'il s'agissait au début «de créer tout au plus six nouvelles wilayas dans des régions enclavées». «Mais avec le temps, nous nous étions rendus compte que chaque citoyen élu, député ou responsable voulait sa wilaya, et on risquait de se retrouver avec une centaine de wilayas», a-t-il précisé.