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«Le ministère de la Santé favorise la politique des sanctions à celle du dialogue» Dr Sid-Ali Merouane, représentant de la Coordination des médecins résidents (Camra) :
«Les jeunes doivent gagner leur place au sein de la société civile», a estimé le Dr Sid-Ali Merouane, représentant de la Coordination des médecins résidents (Camra). Rencontré en marge des assises nationales de la société civile, qui se tiennent depuis hier au Palais des nations, le représentant du Camra, qui a initié une grève illimitée depuis plus de deux mois, a mis en avant la réaction du ministère de la Santé qui a favorisé la politique de sanctions à celle du dialogue. «C'est contradictoire, le Cnes, organisateur des assises sous l'égide du président de la République, invite le Camra à participer au dialogue et le ministère de la Santé procède à des mesures cœrcitives et menace les médecins résidents de sanctions allant jusqu'à la radiation du corps résidanat». Revenant sur les revendications de la Coordination, M. Merouane a plaidé pour «une couverture sanitaire durable, tout en respectant les aspirations des médecins spécialistes». Les résidents réclament «le changement du système de santé actuel pour assurer la couverture sanitaire». En participant à l'atelier sous le thème «Le système de protection sociale et solidarité nationale : les conditions de sa pérennité et de sa durabilité», le représentant du Camra réitère la position des résidents qui sont convaincus que «le service civil n'a pas atteint ses objectifs, mais bien au contraire il a contribué à désarticuler le système de santé et la discontinuité des soins». En guise de solution, la Camra propose la création de pôles sanitaires dotés d'équipes médicales pluridisciplinaires.
