Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a estimé en réponse à une question orale ayant trait à «l'ouverture de l'audiovisuel» exprimée par un membre du Conseil de la nation que «jusqu'à présent, il n'y a pas une vision définitive». Toutefois, le ministre a indiqué qu'«une décision finale pourrait être prise sur cette question en juillet ou en août prochain». Le ministre qui a rappelé que «le projet de loi sur l'information est en cours d'élaboration» devait relever «l'émergence de certaines idées sur cette question qui se pose actuellement sur la scène politique». Il précisa toutefois que «certaines parties demandent l'ouverture totale du champ audiovisuel alors que d'autres appellent à une association entre les secteurs public et privé». Eu égard à l'importance de la décision et en tenant compte des retombées devant découler de l'ouverture du champ médiatique, notamment celui de l'audiovisuel, le ministre a estimé «qu'il s'agissait d'une question sensible qui nécessite une étude, ajoutant que «même en cas d'ouverture, cela nécessite l'engagement d'une réflexion sur une loi relative à l'audiovisuel». A ce sujet, il précisa que «l'autorité de régulation devrait, par la suite, définir un cahier des charges afin d'éviter tout dérapage dans l'utilisation de l'audiovisuel qui pourrait se répercuter sur la société». Bien qu'exprimant «son approbation personnelle vis-à-vis de cette question», le ministre a mis en relief la nécessité de la mise en place de «règles rigoureuses». A propos de la question inhérente «aux mesures adoptées par le secteur pour une meilleure ouverture sur la société politique, économique et sociale conformément aux orientations du président de la République», M. Mehal a fait état de la «concrétisation de ces dernières sur le terrain suite à des mesures nécessaires». Sur ce chapitre, il a rappelé que «les amendements apportés aux programmes de la Télévision nationale, dont la création de nouvelles émissions telles Hiwar Essaâ qui accueille les partis politiques pour qu'ils donnent leurs opinions et approches sur la situation politique en Algérie et à l'étranger en présence de journalistes relevant d'organismes publics et privés». Dans le même contexte, il arappelé «qu'outre la réadaptation de l'émission Fi dairat eddaou, d'autres émissions dont Milafat iqtissadya (dossiers économiques), Niqache maftouh (débat ouvert), Min waqiina (De notre vécu), Afaq filahya (perspectives agricoles) et Tahkikat koubra (grands reportages) sont diffusées».