Invité jeudi au forum d'El Moudjahid à Alger, Nacer Mehal, ministre de la Communication, a annoncé plusieurs batteries de mesures visant à réorganiser le secteur de la presse. Parmi ces mesures figure la dépénalisation du délit de presse sur laquelle le chef de l'Etat s'est engagé dans son discours à la nation du 14 avril dernier. Invité jeudi au forum d'El Moudjahid à Alger, Nacer Mehal, ministre de la Communication, a annoncé plusieurs batteries de mesures visant à réorganiser le secteur de la presse. Parmi ces mesures figure la dépénalisation du délit de presse sur laquelle le chef de l'Etat s'est engagé dans son discours à la nation du 14 avril dernier. Selon Mehal, le texte introduisant la dépénalisation sera présenté lundi prochain au Conseil des ministres, soit à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui coïncide avec le 3 mai de chaque année. Le ministre a estimé que la décision du président de la République est celle d'un « homme voulant apporter beaucoup d'apaisement ». « On n'a jamais appliqué en réalité les deux articles 144 bis et l'article 146 relatif à l'emprisonnement des journalistes » a soutenu le ministre avant d'exhorter les journalistes et les éditeurs de presse à œuvrer pour « renforcer les règles de l'éthique et de la déontologie ». Toutefois a-t-il indiqué les amendes sanctionnant les délits de presse seront maintenues. Autre mesure annoncée par le représentant du gouvernement la préparation d'une nouvelle mouture de la loi sur l'information. La nouvelle loi en cours de finalisation, sera soumise au mois de juin au débat avec les professionnels et les partenaires intéressés a indiqué Nacer Mehal. « Nous aurons une mouture d'ici le mois de juin et tous les professionnels sont interpellés à cet effet » a-t-il déclaré. Et d'ajouter « le code de l'information n'est pas l'affaire d'un ministre ou d'un gouvernement, mais c'est l'affaire de la corporation qui doit être au niveau de la responsabilité qui est la sienne ». Pour Mehal « la révision du code de l'information fait partie des réformes politiques importantes annoncées par le président de la République dans son discours à la nation ». Nous allons, a-t-il ajouté, « nous mettre tous autour d'une table pour en débattre librement et trouver conseil auprès de ceux qui ont vécu les 20 ans qui nous séparent de la loi actuelle ». Le ministre a invité au débat, en plus des professionnels du journalisme, les partis politiques, organisations professionnelles, juristes et tout ceux qui veulent y participer. Il a plaidé pour un projet de loi devant être élaboré « dans un cadre consensuel » avant sa présentation au Conseil des ministres et le Parlement. « Nous devons aller vers une grande consultation et je reste ouvert à toutes les idées », a-t-il dit. Nacer Mehal a également souligné la nécessité de faire le bilan de 20 ans de pratique journalistique dans le cadre de la consécration de la pluralité dans la presse. Il a relevé les insuffisances que comporte la loi 90-07 portant code de l'information. Cette loi, a-t-il dit, n'a pas légiféré sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication, lesquelles ont rendu possibles la naissance de la presse électronique et la télévision par internet (Web-TV). L'invité du forum d'El-Moudjahid s'en est toutefois pris à ceux qui se considèrent comme les « défenseurs des libertés » « Je dis aujourd'hui haut et fort et de façon solennelle que nul n'a le monopole des libertés. Nous sommes tous des défenseurs des libertés » a-t-il clamé. Et d'accuser la presse d'être « gangrenée » par des « trabendistes » avant de promettre plus loin « d'assainir » ce corps. Revenant sur l'ouverture des médias lourds au privé, le ministre a expliqué que la décision sur le lancement des chaînes TV privées ne lui appartient pas. « Ce n'est pas le ministre de la Communication qui décide de ça. C'est une décision politique » a-t-il asséné. Pour Mehal le chef de l'Etat a tracé le cadre dans lequel devrait fonctionner les médias lourds. Il a évoqué la « finalisation » qui interviendra lundi prochain dans les statuts de la Télévision et de la Radio nationales. Les chaînes de TV actuelles et futures (les thématiques annoncées par Bouteflika) auront un statut différent et seront bientôt dotées de programmes différenciés a indiqué le ministre. Il est notamment prévu trois journaux télévisés différents sur chaque chaîne à partir de l'année 2012. Autre décision annoncée, la dotation de la Télévision nationale de trois bureaux permanents et structurés au Caire, Paris et Washington. L'agence officielle APS, a-t-il indiqué, bénéficiera elle aussi de nouveaux bureaux à l'étranger. Dans le domaine de la presse écrite le ministre a fait état d'un projet de rotative à Bechar et à Tamanrasset. Enfin Nacer Mehal a annoncé le dégel du fonds d'aide à la presse, de l'ordre de 400 millions DA. « J'ai proposé de l'utiliser pour la formation des journalistes » a-t-il déclaré. Selon Mehal, le texte introduisant la dépénalisation sera présenté lundi prochain au Conseil des ministres, soit à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui coïncide avec le 3 mai de chaque année. Le ministre a estimé que la décision du président de la République est celle d'un « homme voulant apporter beaucoup d'apaisement ». « On n'a jamais appliqué en réalité les deux articles 144 bis et l'article 146 relatif à l'emprisonnement des journalistes » a soutenu le ministre avant d'exhorter les journalistes et les éditeurs de presse à œuvrer pour « renforcer les règles de l'éthique et de la déontologie ». Toutefois a-t-il indiqué les amendes sanctionnant les délits de presse seront maintenues. Autre mesure annoncée par le représentant du gouvernement la préparation d'une nouvelle mouture de la loi sur l'information. La nouvelle loi en cours de finalisation, sera soumise au mois de juin au débat avec les professionnels et les partenaires intéressés a indiqué Nacer Mehal. « Nous aurons une mouture d'ici le mois de juin et tous les professionnels sont interpellés à cet effet » a-t-il déclaré. Et d'ajouter « le code de l'information n'est pas l'affaire d'un ministre ou d'un gouvernement, mais c'est l'affaire de la corporation qui doit être au niveau de la responsabilité qui est la sienne ». Pour Mehal « la révision du code de l'information fait partie des réformes politiques importantes annoncées par le président de la République dans son discours à la nation ». Nous allons, a-t-il ajouté, « nous mettre tous autour d'une table pour en débattre librement et trouver conseil auprès de ceux qui ont vécu les 20 ans qui nous séparent de la loi actuelle ». Le ministre a invité au débat, en plus des professionnels du journalisme, les partis politiques, organisations professionnelles, juristes et tout ceux qui veulent y participer. Il a plaidé pour un projet de loi devant être élaboré « dans un cadre consensuel » avant sa présentation au Conseil des ministres et le Parlement. « Nous devons aller vers une grande consultation et je reste ouvert à toutes les idées », a-t-il dit. Nacer Mehal a également souligné la nécessité de faire le bilan de 20 ans de pratique journalistique dans le cadre de la consécration de la pluralité dans la presse. Il a relevé les insuffisances que comporte la loi 90-07 portant code de l'information. Cette loi, a-t-il dit, n'a pas légiféré sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication, lesquelles ont rendu possibles la naissance de la presse électronique et la télévision par internet (Web-TV). L'invité du forum d'El-Moudjahid s'en est toutefois pris à ceux qui se considèrent comme les « défenseurs des libertés » « Je dis aujourd'hui haut et fort et de façon solennelle que nul n'a le monopole des libertés. Nous sommes tous des défenseurs des libertés » a-t-il clamé. Et d'accuser la presse d'être « gangrenée » par des « trabendistes » avant de promettre plus loin « d'assainir » ce corps. Revenant sur l'ouverture des médias lourds au privé, le ministre a expliqué que la décision sur le lancement des chaînes TV privées ne lui appartient pas. « Ce n'est pas le ministre de la Communication qui décide de ça. C'est une décision politique » a-t-il asséné. Pour Mehal le chef de l'Etat a tracé le cadre dans lequel devrait fonctionner les médias lourds. Il a évoqué la « finalisation » qui interviendra lundi prochain dans les statuts de la Télévision et de la Radio nationales. Les chaînes de TV actuelles et futures (les thématiques annoncées par Bouteflika) auront un statut différent et seront bientôt dotées de programmes différenciés a indiqué le ministre. Il est notamment prévu trois journaux télévisés différents sur chaque chaîne à partir de l'année 2012. Autre décision annoncée, la dotation de la Télévision nationale de trois bureaux permanents et structurés au Caire, Paris et Washington. L'agence officielle APS, a-t-il indiqué, bénéficiera elle aussi de nouveaux bureaux à l'étranger. Dans le domaine de la presse écrite le ministre a fait état d'un projet de rotative à Bechar et à Tamanrasset. Enfin Nacer Mehal a annoncé le dégel du fonds d'aide à la presse, de l'ordre de 400 millions DA. « J'ai proposé de l'utiliser pour la formation des journalistes » a-t-il déclaré.