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Des milliers d'hommes et du matériel d'identification et de détection de matières explosives aux frontières Pour parer à toute éventualité d'attentat à l'approche de Ramadhan
Que la guerre se déroulant en ce moment en Libye se poursuive ou non, d'ici là, la sécurité sera renforcée durant le Ramadhan aux frontières algériennes avec d'autres pays de la région, apprend-on de source crédible. Les services en charge de la sécurité craignent une intensification du trafic d'armes et de tentatives d'accès au territoire national au cours du mois sacré, comme ils n'écartent pas l'hypothèse que les éléments du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC ou Aqmi), toujours en activité, tentent de perpétrer des attentats en Algérie et dans d'autres pays limitrophes au cours du mois sacré, utilisant les armes récupérées en Libye. Un mouvement accéléré dans les déplacements des terroristes pourrait être enregistré à l'approche et au cours du mois sacré. C'est ainsi que des milliers d'hommes et de lots considérables de matériel d'identification et de détection des matières explosives, seront envoyés en renfort aux frontières pour parer à toute éventualité, explique-t-on. D'autant plus, ajoute-t-on, que les terroristes se seraient dotés d'armes lourdes dont des lance-roquettes et lance-missiles sol/ air, de Libye. L'alerte, même non médiatisée, est donnée dans plusieurs pays de la région et c'est le branle-bas de combat chez les services secrets des pays concernés, tentant de déjouer tout attentat, par le renseignement, fer de lance de la lutte antreterroriste. «Un attentat perpétré dans un pays voisin, en particulier au cours du mois sacré, encouragerait les terroristes toujours en activité en Algérie à faire de même, et vice-versa», affirme une source. Tunisie : existence d'un plan d'attentats terroristes ? En Tunisie, Mohamed Salah El Hadri, président du parti pour la justice et le développement, a annoncé l'existence d' «un plan pour commettre des attentats terroristes au cours du mois de Ramadhan prochain». Le président du parti, né après la révolution tunisienne, donne cependant une autre lecture à ce plan présumé, l'exploitant comme étant «une tentative de discréditer les partis islamistes et justifier la demande de leur dissolution». Outre la véracité ou non du «scénario» décrit par Salah El Hadri, le danger est là. Les terroristes ont prouvé leur capacité à faire dans la manœuvre et la création du chaos, le désordre et la suspicion qui ne pourraient que favoriser leur implantation dans un pays ou un autre. En Libye, la découverte récente à Benghazi, «capitale des insurgés», d'un véhicule piégé devant un hôtel occupé par des journalistes et des membres du Conseil national transitoire (CNT), ne pourrait, outre l'éventuelle manœuvre se cachant derrière cet acte, que faire craindre le pire puisque prouvant que des quantités d'explosifs subtilisés pourraient servir dans des attentats dans des pays de la région. L'actuelle guerre en Libye est décidément une «aubaine» inespérée pour le GSPC, défait militairement en Algérie, profitant de façon criminelle du conflit armé dévastant ce pays depuis des mois au point où même des pays participant aux frappes de l'Otan en Libye reconnaissent que d'importtantes quantités d'armes ont été récupérées par l'Aqmi qui disposerait d'«appuis» à Benghazi. Armes qui pourraient malheureusement être utilisées par les terroristes au cours du mois sacré en Algérie et dans d'autres pays de la région.